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Spectacle vivant, cinéma, audiovisuel public, monuments nationaux: le cortège représentant différents secteurs est parti vers 14H30 de la Cinémathèque française, dans le 12e arrondissement, pour rejoindre le ministère de la Culture dans le centre de la capitale.
"On va perdre la diversité d'opinion, on va perdre des financements. (...) On est pour la diversité de l'offre, le maintien des emplois et la liberté d'expression", a insisté Elisa Levy, 34 ans, intermittente dans le cinéma d'animation.
"Pour l'extrême droite, la culture, c'est la propagande", a pour sa part dénoncé Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT qui a appelé cette semaine à voter pour le Nouveau Front Populaire aux prochaines élections législatives. "Notre démocratie" est "à la veille d'un grand péril", a-t-elle estimé.
Cette mobilisation a pris "une autre dimension" avec la dissolution de l'Assemblée nationale et "les risques liés à l'arrivée de l'extrême droite" au pouvoir mais elle était prévue en amont, a fait valoir Frédéric Joseph, secrétaire adjoint de la CGT-Culture.
Parmi de nombreuses revendications, les manifestants se mobilisent "pour des problématiques de missions, de salaires et de conditions de travail en général", a détaillé Christophe Unger, secrétaire général adjoint de la CFDT-Culture.
"La culture ne vous dit pas Bercy", "Monuments de rêve, salaire de misère", "En lutte contre l'austérité culturelle", pouvait-on par exemple lire sur des banderoles.
Par ailleurs, les 38 directeurs de Centres dramatiques nationaux répartis sur toute la France ont publié jeudi une déclaration commune, dans laquelle ils jugent que "la crise politique" issue des élections européennes "survient au terme d'une lente dégradation des services publics" depuis quarante ans.
Aussi réclament-ils que leurs missions de "création, production, recherche, transmission, éducation artistique et culturelle" soient réaffirmées et "garanties par une politique publique pérenne".
La Société civile des auteurs multimédia, qui gère les droits d'auteur, a également publié une lettre de ses 24 auteurs élus au conseil d'administration appelant "à aller voter aux élections législatives" contre certains candidats.
Sans citer nommément le Rassemblement national, ils énumèrent comme principes "la défense d'un audiovisuel public fort et indépendant", "un soutien à la création dans toute sa diversité et son pluralisme" et l'opposition au concept de "préférence nationale" et à "toute forme de discrimination et de ségrégation".