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Les acteurs associatifs dont l'Association Chouala pour l'éducation et la culture participant aux sit-in organisés à Essaouira, Casablanca, Rabat et à travers tout le pays, ont vivement condamné la dernière sortie/ratage médiatique de Moncef Belkhayat accusant les présidents des associations qui récusent sa politique de cession des biens et locaux de l'enfance marocaine, de craindre la contractualisation faute de transparence ! Des propos qui ont été largement et vivement critiqués par les différents organismes et acteurs associatifs au Maroc, surtout qu'ils portent des accusations graves. Les jeunes ont demandé le départ de ce ministre de la Jeunesse et des Sports qui prétend être américain de formation et d'esprit, alors qu'il gère un secteur social d'un pays qui n'a rien de commun avec celui où il a reçu sa formation initiale. « Les gouvernements qui se respectent investissent comme ils le peuvent dans le secteur de la jeunesse et de l'enfance qui symbolisent l'avenir de la nation, Malheureusement le ministre de la Jeunesse et des Sports qui prétend parler au nom de la jeunesse marocaine a inversé l'équation. Il a vraiment prouvé qu'il était incapable de plaider la cause de la jeunesse marocaine qui ne lui demande rien d'autre qu'à mieux utiliser les crédits alloués en vue d'améliorer les espaces et structures d'accueil au Maroc. Il a vraiment échoué là où il a misé sur la facilité», nous a déclaré un jeune participant au sit-in. Pour plusieurs observateurs, Belkhayat essaie de décontextualiser le débat et de détouner l'opinion publique en provoquant de faux combats et en continuant à appliquer sa politique de cession des biens de la jeunesse marocaine. « Le ministre de la Jeunesse et des Sports doit dire toute la vérité au peuple marocain sur sa vraie politique de cession des biens de l'enfance et de la jeunesse marocaine, de fermeture de maisons de jeunes, de colonies de vacances et de centres d'éducation féminine. Ce sont les associations engagées qui ont toujours demandé la contractualisation avec le ministère de la Jeunesse et des Sports et ce n'est pas du tout l'œuvre ou la création de Belkhayat. De ce fait, le ministre n'a pas le droit d'accuser les associations qui sont en porte-à-faux de sa politique puisqu'il s'agit d'un dossier revendicatif à traiter comme un ensemble et non pas seulement d'un simple contrat-programme. Vous ne pouvez pas insulter les associations sur la télévision et les journaux, refuser de les rencontrer pour débattre des problématiques du secteur et leur demander de signer un contrat-programme élaboré de manière unilatérale ! », nous a déclaré un acteur associatif
Pourtant, Belkhayat n'a qu'à condescendre à faire un petit tour dans les différents centres qui abritent les activités du printemps pour découvrir la carence sont souffre le secteur au niveau des infrastructures de base. Plusieurs associations, y compris Chouala, ont dû faire appel à leur partenariat avec le ministère de l'Education nationale, pour qu'il mette des internats à la disposition des jeunes participants.