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Il vise à mettre en place des mesures de contrôle de la salubrité des viandes que les services vétérinaires du Royaume seront dans l’obligation de mettre en œuvre.
Désormais, avant chaque contrôle, le vétérinaire inspecteur doit prendre connaissance et tenir compte des documents officiels, notamment les certificats et les laissez-passer accompagnant les animaux. L’examen ante mortem consistant en l’examen clinique des animaux doit se faire dans des espaces de l’abattoir réservés à cet effet et disposant des conditions adéquates, notamment en matière d’éclairage et de contention. Lors de cette phase, le vétérinaire doit s’assurer que l’animal ne présente pas de symptômes d’une quelconque maladie ou tout autre signe permettant de l’écarter de l’abattage.
Concernant l’examen post-mortem comportant l’inspection sanitaire des carcasses et des abats, les services vétérinaires sont appelés à exercer un examen visuel, la palpation de certains organes, des incisions d’organes et de ganglions ainsi qu’une recherche des anomalies de consistance, de couleur et d’odeur.
De nouvelles missions qui laissent sourire plus d’un professionnel vu l’énormité des tâches à accomplir par les vétérinaires et leur nombre très réduit.
Tel est le cas pour la métropole casablancaise qui dispose de deux vétérinaires et de six techniciens vétérinaires pour contrôler les 350 têtes de bétail abattues chaque jour dans les abattoirs de la ville sans parler des viandes qui proviennent de l’extérieur de la ville.« Comment voulez-vous que huit personnes se chargent de s’assurer que les viandes destinées à la consommation ne présentent aucun danger pour la santé du consommateur, qu’elles proviennent d’abattoirs respectant les exigences réglementaires, notamment en matière d’hygiène ou qu’elles proviennent d’un animal de boucherie jugé sain pour être abattu et ne présentant ni altération, ni lésion susceptibles de le rendre impropre à la consommation? C’est absurde », s’est demandé Jamal Farhan, secrétaire général du secteur du transport des viandes relevant du Syndicat national des commerçants et des professionnels avant de poursuivre : «Le comble, c’est que ces mêmes contrôleurs sont appelés également à effectuer des rondes d’inspection à l’extérieur des abattoirs auprès de 8.000 bouchers pour vérifier l’innocuité des viandes vendues et leurs qualités organoleptiques et nutritionnelles ».
Notre source va plus loin. Elle estime que ces contrôles resteront inefficaces tant que les conditions de travail de ces vétérinaires ne sont pas améliorées. « Les services vétérinaires travaillent dans des conditions lamentables. Ils manquent de personnels et de moyens adéquats. Pire, plusieurs contrôleurs nous affirment qu’ils ne sont même pas payés pour les heures supplémentaires qu’ils ont effectuées. Alors comment voulez-vous renforcer le contrôle alors que vous manquez déjà de personnels capables d’assurer pareille mission ? », a conclu notre source.