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Des chercheurs irlandais ont compilé les données éthologiques concernant la collaboration et la tromperie chez les primates. Leur étude, publiée dans Proceedings of the Royal Society B suggère que ces deux comportements, évoluant parallèlement, sont quasi-indissociables l’un de l’autre, ce qui est une des clés de la nature humaine.
Une équipe du Trinity College de Dublin a analysé la littérature scientifique concernant le comportement de pas moins de 24 espèces différentes de primates, singes et grands singes. Les chercheurs ont constaté que le mensonge ou la tromperie sont plus fréquents chez les espèces qui pratiquent la coopération entre individus. "Bien sûr, la tromperie peut présenter des avantages dans de nombreux domaines du comportement des animaux autres que les interactions coopératives : pour l’accouplement ou lors d’agressions, par exemple. Elle existe chez certaines araignées où les mâles offrent des cadeaux nuptiaux sans valeur à des partenaires sexuelles potentielles", explique le chercheur Luke McNally.
Dans de nombreuses sociétés animales, un comportement coopératif est récompensé, alors que l'inverse est sanctionné. Le mensonge prend alors la forme d'acte de préservation, permettant aux individus d'évoluer dans des sociétés complexes, basées sur les relations.
Un phénomène quasi-universel. Les chercheurs se sont aperçus que le mensonge était monnaie courante parmi de nombreuses espèces animales. Ce phénomène peut ainsi se produire chez les bactéries, notamment en cas de surproduction de signaux pour attirer la coopération des autres bactéries. Néanmoins, ce comportement tend à se remarquer chez les espèces qui collaborent fortement entre elles. "Mais notre analyse comparative montre que plus une espèce s'engage dans la voie de la collaboration, plus elle s'engage dans la tromperie - ce qui correspond à notre modèle prédictif", continue le scientifique.
"La corrélation entre tromperie et coopération chez les primates non humains indique que la coopération a été un facteur important dans la sélection de la tromperie au cours de l'évolution humaine", conclut l’équipe de recherche. La capacité à mentir de façon plus ou moins convaincante à l'autre peut avoir évolué comme une conséquence directe de la nature humaine, plutôt coopérative. Selon les chercheurs, le mensonge aurait néanmoins évolué après l'apprentissage de la coopération. Cependant, "la tromperie est très vite apparue",
affirment-ils.
Une équipe du Trinity College de Dublin a analysé la littérature scientifique concernant le comportement de pas moins de 24 espèces différentes de primates, singes et grands singes. Les chercheurs ont constaté que le mensonge ou la tromperie sont plus fréquents chez les espèces qui pratiquent la coopération entre individus. "Bien sûr, la tromperie peut présenter des avantages dans de nombreux domaines du comportement des animaux autres que les interactions coopératives : pour l’accouplement ou lors d’agressions, par exemple. Elle existe chez certaines araignées où les mâles offrent des cadeaux nuptiaux sans valeur à des partenaires sexuelles potentielles", explique le chercheur Luke McNally.
Dans de nombreuses sociétés animales, un comportement coopératif est récompensé, alors que l'inverse est sanctionné. Le mensonge prend alors la forme d'acte de préservation, permettant aux individus d'évoluer dans des sociétés complexes, basées sur les relations.
Un phénomène quasi-universel. Les chercheurs se sont aperçus que le mensonge était monnaie courante parmi de nombreuses espèces animales. Ce phénomène peut ainsi se produire chez les bactéries, notamment en cas de surproduction de signaux pour attirer la coopération des autres bactéries. Néanmoins, ce comportement tend à se remarquer chez les espèces qui collaborent fortement entre elles. "Mais notre analyse comparative montre que plus une espèce s'engage dans la voie de la collaboration, plus elle s'engage dans la tromperie - ce qui correspond à notre modèle prédictif", continue le scientifique.
"La corrélation entre tromperie et coopération chez les primates non humains indique que la coopération a été un facteur important dans la sélection de la tromperie au cours de l'évolution humaine", conclut l’équipe de recherche. La capacité à mentir de façon plus ou moins convaincante à l'autre peut avoir évolué comme une conséquence directe de la nature humaine, plutôt coopérative. Selon les chercheurs, le mensonge aurait néanmoins évolué après l'apprentissage de la coopération. Cependant, "la tromperie est très vite apparue",
affirment-ils.