-
Un mégaprojet d'hydrogène vert menace l'observation du ciel dans le désert d'Atacama
-
Au salon CES, la bataille des lunettes connectées fait rage
-
Agent révoqué pour avoir reçu une tronçonneuse en pot-de-vin
-
Le coût des catastrophes naturelles exceptionnellement élevés l'an dernier
-
Un garçon retrouvé vivant après cinq jours dans un parc truffé de lions
L'acupuncture, apparue il y a environ 5.000 ans en Asie, a la faculté de soulager certaines douleurs grâce à l'implantation d'aiguilles fines dans des endroits spécifiques du corps. Cependant, certains spécialistes ne reconnaissent pas l'efficacité de cette médecine et parlent d'un effet placebo.
Maiken Nedergaard, neurologue au centre médical de l'université de Rochester et son équipe ont donc voulu identifier les mécanismes d'action de cette médecine traditionnelle chez les souris.
L'étude est publiée sur le site internet de la revue britannique Nature neuroscience et montre que l'acupuncture augmente la libération d'adénosine, une molécule ayant des effets antalgiques.
Les scientifiques ont réalisé des séances d'acupuncture de 30 minutes sur des souris souffrant au niveau des pattes. Elles étaient piquées au niveau d'un point près du genou puis on faisait tourner l'aiguille toutes les 5 minutes. Le niveau d'adénosine était alors multiplié par 24 et la douleur réduite de 2/3.
Afin de vérifier le réel effet de l'acupuncture sur la molécule, les chercheurs ont supprimé chez certaines souris le récepteur de l'adénosine : plus aucun effet n'était alors constaté. De même, la douleur diminuait lorsque l'on administrait la molécule antalgique aux souris.