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La crise a fait plonger les prix des crédits de carbone, et les sommes échangées sur ce marché n'ont augmenté que de deux milliards d'euros par rapport à 2008, atteignant 94 milliards d'euros, selon la société Point Carbon.
La connaissance de l'état du marché est importante pour le Congrès américain, qui envisage la mise en place aux Etats-Unis d'un système national d'échange de droits d'émissions, et pour d'autres pays qui cherchent à contrôler leurs émissions de gaz à effet de serre.
La plupart des échanges se déroulent en Europe, mais c'est dans le nord-est des Etats-Unis et au Canada que le marché a connu sa croissance la plus rapide l'an dernier. Douze Etats américains et des provinces canadiennes participent en effet à un système de marché des émissions.
Endre Tvinnereim, un analyste de Point Carbon, souligne que la crise financière a causé un ralentissement dans le secteur industriel et dans les émissions de carbone. De nombreuses entreprises ont ainsi eu davantage de crédits à vendre.
Le prix moyen de la tonne de carbone en Europe est tombé à 11,40 euros en 2009 contre 18,87 euros en moyenne en 2008.
Les entreprises reçoivent des crédits d'émissions, qui leur permettent de rejeter une certaine quantité de gaz à effet de serre sans pénalité. Si elles en émettent davantage, elles doivent acheter des crédits à des entreprises qui possèdent des "droits à polluer" en surplus.
En vertu du dispositif européen, ce sont les pays qui distribuent les crédits à leurs entreprises, le volume total des droits pour chaque pays étant fixé par la Commission européenne. Le programme s'applique obligatoirement à quelque 12.000 centrales électriques, aciéries, fonderies et autres usines.
Selon Point Carbon, 8,2 gigatonnes de dioxyde de carbone ont été achetées et vendues en 2009. Plus des trois quarts de ce volume (5,6 gigatonnes) ont été vendus sur le marché européen.
De son côté, l'Initiative régionale des gaz à effet de serre lancée en Amérique du Nord en 2005 a vu ses échanges multiplier par dix l'an dernier, tout en restant inférieurs à une gigatonne.