Mais ce qui fait vraiment plaisir dans cette histoire, c'est que le Fath dans toutes composantes, l'entraîneur Ammouta en tête, s'est gardé de sortir la fameuse rengaine à laquelle nous avaient habitués bien d'autres, sur un fond de "manigances et de complot". C'est d'autant plus appréciable que le club rbati soumis cette saison à un rythme infernal, se trouve présidé par le président de la FRMF himself. C'est tout à son honneur et à celui de ce dernier.
Il y avait, lieu, par ailleurs, de souhaiter que le spectacle soit au rendez-vous aujourd'hui au Complexe Moulay Abdallah.
Le FUS a prouvé durant son parcours africain qu'il n'aurait rien à envier aux réputés grands clubs, le MAS, lui, donne bien l'air d'avoir réussi sa mue, cette année, avec une belle brochette de joueurs qui semblent éprouver beaucoup de plaisir sur le terrain.
Leur entraîneur Rachid Taoussi pourrait être l'homme de la situation s'il faisait l'effort de rester concentré sur son sujet au lieu de trop jubiler ou de se perdre encore dans l'invocation de quelques forces surnaturelles pour l'aider à gagner …
Souhaitons enfin que les commentateurs n'aient pas l'occasion de nous sortir la détestable et trop répétitive remarque "l'enjeu a tué le jeu". En demi-finales de cette même coupe, il y aura eu trop peu de foot, pour rappel.