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Cette soirée organisée, mercredi dernier, par la Fondation Attijariwafa bank autour du thème «Le malhoun, entre spiritualité et art de vivre», s'inscrit dans le cadre de la onzième édition du cycle de conférences initié par ladite fondation sous le thème "Echanger pour mieux comprendre". Le choix de cette thématique recèle une importance particulière, car elle permet de découvrir pour les plus jeunes et de redécouvrir pour les aînés, la beauté et la profondeur des textes des qsaïds'' élaborés tout en subtilité dans une langue dialectale riche et métaphorique. Le malhoun représente aussi une mémoire collective précieuse pour les Marocains mettant en exergue la valeur des maîtres de cet art tels Hussein Toulali, Mohamed Bouzoubaâ, Hadj Omar Bouri, Thami Mdaghri, Mohamed Ben Ali Mesfioui, Ahmed Ghourabli, Jilali Atired, Mohammed Ben Ali Oumrani ou encore Driss Ben Ali. A cette occasion, Fouad Guessous, auteur de plusieurs ouvrages consacrés à ce patrimoine, a présenté son analyse de l'évolution du malhoun à travers les âges et les espaces. Il a fait savoir à ce sujet que l'Académie du Royaume du Maroc a pu collecter, 10 ans durant, des qsaïds'' (poèmes) de cet art fabuleux qu'est le malhoun, appartenant à de grands poètes marocains, ajoutant qu'un comité élargi composé de chercheurs dans le domaine du malhoun a été mis sur pied, sous la supervision du grand chercheur dans l'art du malhoun, Abbas Jirari, pour mener un travail scientifique de collecte, d'archivage et de réalisation d'œuvres du malhoun de grands maîtres ayant marqué par leur apport louable cet art ancestral. Au cours de la soirée, Abdelmajid Fanniche, dramaturge et expert dans les arts traditionnels, a, de son côté, procédé à un bref rappel historique du malhoun, de son émergence dans la région du Tafilalet, à l'époque des Almohades, à sa propagation dans les principales villes du Royaume, séduisant, tour à tour, artisans, classe populaire et intellectuels citadins.