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Quand Mélita Toscan du Plantier, qui avait presque terminé de remonter le tapis rouge du Palais des congrès lundi soir, a vu Noureddine Lakhmari arriver, elle est revenue le saluer. Et le réalisateur marocain (Casanegra, Zero) a joué le jeu, lui plantant un bisou “de cinéma” sur la joue. Un peu clown, Noureddine Lakhmari a fait mine de ne plus vouloir lâcher la directrice du Festival, sous les rires du public.
Au FIFM on peut également regarder un film sans le voir
Depuis 2008, le Festival de Marrakech présente des films en audiodescription, afin que les malvoyants et les non-voyants puissent, eux aussi, participer à la fête du cinéma. Comment regarde-t-on un film sans le voir? A l’aide d’un texte en voix-off, qui décrit les éléments visuels de l'œuvre. La voix de la description est placée entre les dialogues ou les éléments sonores importants afin de ne pas nuire à l'œuvre originale. Et cette année, près de 250 festivaliers malvoyants, pris en charge par la Fondation du festival, sont venus de tout le Maroc pour découvrir 7 films, et non des moindres.
Il s’agit, entre autres, de «La cité des enfants perdus» du membre du jury Jean-Pierre Jeunet et de «La dernière tentation du Christ» avec Willem Dafoe. Au total, six films internationaux narrés en français, et un film marocain narré en arabe, «L’Orchestre des aveugles», qui était en sélection officielle en 2014. Une belle initiative, qui donne lieu cette année à une charmante coincidence : le procédé d’audiodescription est en effet né aux Etats-Unis et s’est développé grâce à l’enthousiasme d’un universitaire, un certain Auguste Coppola. Oui, il s’agit du frère du célèbre réalisateur et actuel président du jury. Et le premier film en audiodescription présenté en 1988 à des non-voyants était Tucker, de… Francis Ford Coppola.