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Gerets parti, place aux rumeurs, pronostics et autres tentatives de placer ses favoris, des outsiders voire des tocards. Cependant, l’unanimité est presque là pour réclamer un cadre national. Oui, bien sûr, un cadre national mais avec une compétence, un profil pointu, un palmarès et des aptitudes et des diplômes reconnus sur le plan international ou au moins continental. On a peur que dans l’euphorie et la précipitation à l’occasion du départ de Gerets qu’on gaffe encore plus grave. Le foot et le sport en général ne connaissent ni frontière ni nationalité. Il suffit de frapper à la bonne porte. Les Anglais qui ont inventé le jeu et dont l’histoire footballistique est prestigieuse ont fait appel pour leur équipe nationale à des entraîneurs étrangers, l’Italien Capello et le Suédois Eriksson. Donc la polémique sur la nationalité du coach du Onze national est un faux problème. Nos cadres nationaux qu’on respecte, ont fait montre de grandes qualités techniques et ont pu de temps en temps rivaliser au niveau continental tels que Ammouta, Taoussi, Fakhir ou encore Youmir. Cependant, on ne peut se vanter d’avoir des cadres nationaux, pour l’instant, jouissant d’une grande expérience leur permettant d’entraîner de grands clubs ou d’équipes nationales au niveau international. La réputation de nos cadres nationaux en la matière ne dépasse pas les pays du Golfe.
Et voilà que c’est parti pour une campagne promotionnelle en faveur de l’un ou l’autre « des candidats ». Un nom émerge du lot et comme par enchantement le même nom est cité ici et là, comme sollicité par beaucoup de clubs et de sélections nationales alors qu’il chômait depuis un bon bout de temps. On veut donner l’impression que tout le monde se l’arrache. Mais la vérité est là.
L’ancien gardien de but du Onze national n’a rien gagné sinon une finale perdue en Coupe d’Afrique à Rades en Tunisie. Et depuis, c’est un profil bas qu’il a présenté. Badou Zaki n’a plus réussi grand-chose depuis la CAN 2004 sinon la multiplication des déclarations pour justifier une prestation très ordinaire pour ne pas dire plus en championnat. Du FUS au KACM en passant par le défunt Sporting de Salé, le MAT et le WAC, le palmarès de l’ancien gardien de but du Onze national est presque vierge. Pour avoir dépensé beaucoup d’argent pour pas grand-chose, l’actuel président de la commission chargée de désigner le futur entraîneur national, Akram doit avoir de bonnes raisons de ne pas retenir l’ancien gardien de but de Majorque pour coacher l’équipe nationale.
De même que Naybet, membre également de la même commission, ne porte pas Badou dans le cœur. Sur la liste des noms en lice, on peut retenir celui de Taoussi au vu de ses trois titres avec le MAS et l’équipe nationale juniors. Quant à Fakhir, il avait déjà grillé ses cartes avec le Onze national lors de la CAN 2006. Au-delà du nom qui sera choisi selon des critères qui, d’habitude sont toujours subjectifs et intéressés, notre football a besoin d’une refonte globale, à commencer par la formation de nos cadres dans les grandes écoles à l’étranger.