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Selon une dernière étude reprise par le site Live Science, le prototype international du kilogramme (IPK) aurait pris quelques dizaines de microgrammes depuis sa confection en 1879 à Londres, en raison notamment de particules de pollution attachées à sa base.
Depuis 1889, le kilogramme est en effet basé sur un cylindre composé pour 90% de platine et 10% d’iridium, rappelle l’AFP. Il est l’unique étalon que possèdent les scientifiques. Aussi surnommé le Grand K, explique le magazine américain Wired, il a été forgé par le métallurgiste britannique George Matthey.
Aujourd’hui conservé sous une cloche de verre au Bureau international des poids et des mesures à Sèvres, il en existe une quarantaine d’exemplaires à travers le monde, note le quotidien britannique The Daily Telegraph. Le Royaume-Uni, à l’instar des Etats-Unis, possède une réplique, qu’il conserve soigneusement dans son Laboratoire national de physique, à Teddington dans le Middlesex. Ces exemplaires limités ne peuvent être touchés, excepté dans de rares circonstances, et sont généralement gardés à double tour, explique le magazine américain Wired.
Objectif pour les physiciens: uniformiser l’échelle de mesure à l’international.
Interrogés par le quotidien britannique The Telegraph, le professeur Peter Cumpson et le docteur Naoko Sano de l’université de Newcastle ne s’inquiètent pas outre-mesure d’une telle prise de poids:
«Cela nous importe peu de savoir combien il pèse puisque nous travaillons tous pour obtenir la même échelle. Le problème est qu’il y a de petites différences entre toutes les répliques. A travers le monde, l’IPK et ses 40 répliques grandissent tous à des taux différents, s’écartant de l’origine».
En effet, «quand on parle de masse, qui est une unité fondamentale, le moindre petit changement provoque d’énormes conséquences», poursuivent-ils. Pas d’inquiétudes pour autant, puisque les modèles peuvent être nettoyés avec de l’azote et des ultraviolets.
Alors combien pèse vraiment un kilogramme? Si la question peut prêter à sourire, les scientifiques, eux, cherchent toujours la réponse.
Depuis plusieurs années, ils travaillent d’arrache-pied à une définition qui s’affranchirait de l’objet physique comme cela a été fait pour le mètre, la vitesse ou la lumière, relate l’AFP. Si plusieurs pistes sont étudiées, la constante de Plank remporte tous les suffrages. Tirée du nom de son fondateur, Max Plank, cette formule est notée h. Reste maintenant à trouver le lien qui unira cette constante et le kilo.
Un prochain rendez-vous est d’ailleurs fixé à Paris en 2015, pour la prochaine conférence des poids et des mesures.
Depuis 1889, le kilogramme est en effet basé sur un cylindre composé pour 90% de platine et 10% d’iridium, rappelle l’AFP. Il est l’unique étalon que possèdent les scientifiques. Aussi surnommé le Grand K, explique le magazine américain Wired, il a été forgé par le métallurgiste britannique George Matthey.
Aujourd’hui conservé sous une cloche de verre au Bureau international des poids et des mesures à Sèvres, il en existe une quarantaine d’exemplaires à travers le monde, note le quotidien britannique The Daily Telegraph. Le Royaume-Uni, à l’instar des Etats-Unis, possède une réplique, qu’il conserve soigneusement dans son Laboratoire national de physique, à Teddington dans le Middlesex. Ces exemplaires limités ne peuvent être touchés, excepté dans de rares circonstances, et sont généralement gardés à double tour, explique le magazine américain Wired.
Objectif pour les physiciens: uniformiser l’échelle de mesure à l’international.
Interrogés par le quotidien britannique The Telegraph, le professeur Peter Cumpson et le docteur Naoko Sano de l’université de Newcastle ne s’inquiètent pas outre-mesure d’une telle prise de poids:
«Cela nous importe peu de savoir combien il pèse puisque nous travaillons tous pour obtenir la même échelle. Le problème est qu’il y a de petites différences entre toutes les répliques. A travers le monde, l’IPK et ses 40 répliques grandissent tous à des taux différents, s’écartant de l’origine».
En effet, «quand on parle de masse, qui est une unité fondamentale, le moindre petit changement provoque d’énormes conséquences», poursuivent-ils. Pas d’inquiétudes pour autant, puisque les modèles peuvent être nettoyés avec de l’azote et des ultraviolets.
Alors combien pèse vraiment un kilogramme? Si la question peut prêter à sourire, les scientifiques, eux, cherchent toujours la réponse.
Depuis plusieurs années, ils travaillent d’arrache-pied à une définition qui s’affranchirait de l’objet physique comme cela a été fait pour le mètre, la vitesse ou la lumière, relate l’AFP. Si plusieurs pistes sont étudiées, la constante de Plank remporte tous les suffrages. Tirée du nom de son fondateur, Max Plank, cette formule est notée h. Reste maintenant à trouver le lien qui unira cette constante et le kilo.
Un prochain rendez-vous est d’ailleurs fixé à Paris en 2015, pour la prochaine conférence des poids et des mesures.