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Après la visite à Rabat du Président de la Chambre des représentants libyenne au cours de laquelle Akila Saleh s’est entretenu avec son homologue, Habib El Malki, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le Président du conseil présidentiel du gouvernement d’union nationale libyen, Fayez Al-Sarraj s’est rendu à Alger où il a rencontré les responsables de ce pays.
Cette visite intervient après celle, controversée, du ministre algérien des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel au sud de la Libye.
Certains observateurs ont estimé que par ses agissements et manœuvres dilatoires, l’Algérie cherche à marginaliser le Maroc et à l’empêcher de continuer à jour un rôle de premier plan dans la crise libyenne.
D’après Moussaoui Ajlaoui, chercheur à l’Institut de recherches africaines à l’Université Mohammed V Agdal, Alger, a toujours œuvré pour que le Maroc n’ait aucun rôle dans la crise libyenne. Il a rappelé dans ce sens que durant les négociations qui ont eu lieu à Skhirat, les Algériens ont fait des mains et des pieds pour perturber le cours des évènements en invitant des partis et des associations à se réunir chez-eux. « Ce genre d’agissements n’est pas nouveau chez nos voisins », a-t-il relevé en précisant que ces derniers «éludent à dessein d’évoquer l’Accord de Skhirat préférant plutôt parler d’accord politique ».
Mais le plus important ne réside pas, selon lui, dans la relation entre Rabat et Alger. Il réside essentiellement dans la rivalité entre l’Egypte et l’Algérie.
A preuve, ce dernier pays se sent doublé par Le Caire dans la crise libyenne puisque la médiation égyptienne a abouti à un rapprochement entre les parties rivales en Libye.
A preuve également, la visite effectuée par Abdelkader Messahel dans le sud libyen est considérée par le Parlement libyen (dit également Parlement de Tobrouk) comme une ingérence inacceptable dans les affaires intérieures de la Libye et une violation flagrante de la souveraineté de celle-ci.
« Nous avons vu le ministre algérien des Affaires étrangères effectuer une tournée dans les villes du sud libyen sans autorisation préalable comme s’il s’agissait d’une wilaya algérienne. Nous l’avons vu également s’entretenir avec des personnalités qui éprouvent de l’hostilité et de la haine envers le peuple libyen », a martelé la commission de défense et de sécurité nationale du Parlement de Tobrouk dans un communiqué de presse. Et d’ajouter : «Par conséquent, nous avertissons des conséquences de ce dépassement et de cette violation flagrante de la souveraineté de la Libye».
Ce qui est aux antipodes de la visite d’Akila Saleh au Maroc qui constitue, selon Ajlaoui, un message adressé à une Algérie qui se permet de s’ingérer de plus en plus dans les affaires intérieures de la Libye ; le président du Parlement libyen estimant que Rabat peut jouer un rôle prépondérant dans le dossier.
Notre source estime aussi que le Royaume a tous les atouts pour jouer ce rôle surtout que la position du Maroc est équilibrée et garde la même distance vis-à-vis de toutes les parties en conflit.
Au regard de Moussaoui Ajlaoui, le plus important c’est que Akila Saleh s’est dit prêt à amender quelques points de l’Accord de Skhirat surtout que le Parlement libyen s’y était opposé au début.
A ce propos, il convient de préciser que les différentes parties rivales signeront, selon des sources informées, un accord global de réconciliation le 15 mai au Caire .