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La quatorzième édition du Tremplin s’est déroulée avec brio du 13 au 15 septembre sur la scène de la Fabrique culturelle des anciens Abattoirs de Casablanca. Vingt-trois formations se sont succédé devant le jury du Tremplin, avec à la clé un enregistrement de deux titres pour les premier et deuxième prix, un concert sur la scène L’Boulevard 2013, ainsi qu’une formation “profession musicien” de trois jours au Boultek. Ceci, s’ajoutant à la somme conséquente de 10.000 DH pour le premier prix et de 5000 DH pour le second.
Un jury, composé de musiciens et personnalités de la scène alternative, a désigné deux vainqueurs pour chaque catégorie (rock/metal, hip-hop et fusion). Le 1er Prix hip-hop se nomme “Stoone Crew”, 3 jeunes rappeurs, dont le clip lancé en 2013 “Wa Mssaty” a connu un franc succès.
Le 2ème prix a été accordé à “Smiley Company” en cours d’élaboration du nouvel album “Mamfakch”. En rock/metal, le jury n’a pu désigner le grand gagnant, mais a décerné un brillant ex aequo entre les cinq musiciens de “The Basement” et les “Hell’s Rockers“. Dans la catégorie “fusion”, les “Made in Bled”, avec une franche inspiration des Gnawa Diffusion, remportent le 1er prix de la compétition, suivis par les “Dark Street Band”.
Au programme aussi de cette quatorzième édition, ont figuré des compétitions de skate, roller, shows de trottinette et BMX. La compétition, ouverte à tous et arbitrée par des jurés professionnels, a consacré trois grands gagnants, à savoir Amine Lagroune pour le skate, Ayoub Gharir pour le roller et Amine Kaab au BMX.
Auparavant payante (40 DH pour 4 jours), l’entrée est entièrement gratuite après un accord de sponsoring avec l’opérateur Inwi. Sans oublier les ateliers, le graffitti, le street art, ainsi que le Souk associatif et musical avec sa scène libre, L’Boulevard est incontestablement un des évènements phare de 2013, permettant à de jeunes formations musicales de se faire connaître par un plus large public.
Avec ses 4,5 millions de DH, le budget du L’Boulevard est l’un des moins importants des festivals marocains. Par un mode de financement privé (sponsoring et bénévolat), l’Association EAC (Education artistique et culturelle), organisatrice de cet événement, acquiert une indépendance certaine. Face à la baisse des financements, le festival n’a pas pu continuer ces deux dernières années. Mais de par son originalité, il connaît un renouveau en 2013, pour le plus grand plaisir du public casablancais.