Le gouvernement français rejette l'ultimatum breton sur l'écotaxe

Les bonnets rouges ne décolèrent pas


Reuters
Jeudi 7 Novembre 2013

Le gouvernement français rejette l'ultimatum breton sur l'écotaxe
Le gouvernement ne se pliera pas à l'ultimatum des "bonnets rouges" bretons qui menacent de nouvelles actions si la suppression de l'écotaxe n'intervient pas avant mercredi midi, ont déclaré Jean-Yves Le Drian et Benoît Hamon.
Le maire (divers gauche) de Carhaix (Finistère), Christian Troadec, l'un des chefs de file du collectif "Vivre, décider et travailler en Bretagne" exige "une annonce officielle de la suppression de l'écotaxe pour la Bretagne".
Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a annoncé la semaine dernière la suspension - non la suppression - de l'écotaxe devant la fronde des "bonnets rouges", le temps de trouver un mécanisme acceptable par tous.
L'écotaxe vise à favoriser les modes alternatifs de transport au nom de la préservation de l'environnement, avec un gain annuel attendu pour l'Etat de 760 millions d'euros. Le "Pacte d'avenir pour la Bretagne", un plan d'aide de 15 millions d'euros pour le secteur agroalimentaire breton annoncé le 16 octobre par Jean-Marc Ayrault, devait être examiné hier en conseil des ministres. "Le gouvernement a compris l'ampleur des difficultés", a assuré mercredi sur France Inter le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, ancien président de la région Bretagne.
Mais "l'ultimatum ne fait pas partie de la République, on ne travaille pas comme ça", a-t-il prévenu.
Le ministre délégué à l'Economie sociale et solidaire Benoît Hamon, également d'origine bretonne, a lui aussi dénoncé la stratégie des "bonnets rouges".
"L'ultimatum, sinon quoi? Sinon on casse? Si c'est cela, la violence, ça ne donne pas des droits. Ça ne donne pas des droits à un chantage sur le gouvernement", a-t-il réagi sur France 2.
"Il faut aussi dire que demain, il y aura besoin d'argent public pour la Bretagne. Cet argent public, on va le prendre où? Dans les caisses de l'Etat. On ne va pas en prendre aux Picards, aux Normands, aux Aquitains...", a-t-il plaidé.
"Je comprends la colère et le mécontentement des Bretons, comme je comprends la colère et le mécontentement de tous les Français qui voient une usine qui ferme", a ajouté le ministre.


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