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A en croire les déclarations et les informations qui ont pu filtrer de ces longs pourparlers, il semble que le Rassemblement national des indépendants conduit par Mezouar sortirait victorieux de ces négociations-marathon puisqu’il s’agit avant tout de la réhabilitation de ce dernier qualifié, il y a quelques mois, d’ennemi juré du PJD. L’un des diablotins et crocodiles accusé ouvertement au Parlement et ailleurs de corruption par les membres du parti de la Lampe. Nous serons donc devant un gouvernement où les ennemis d’hier devront cogérer le prochain Exécutif. Il semble par ailleurs que Mezouar a bien négocié son entrée dans la prochaine équipe gouvernementale et que Benkirane a payé cher son maintien à la tête de l’Exécutif puisqu’il se contredit devant l’opinion publique et risque fort d’avoir des remous au sein de son parti. Le parti de la Colombe sortirait gagnant également de ces tractations d’autant qu’il aurait décroché le portefeuille des Finances et de l’Economie qui reviendrait à son patron Mezouar impliqué, selon le PJD lors de son passage dans le même département, d’une affaire scandaleuse de primes entre le ministre et le trésorier général du Royaume.
Tout cela est fait pour mécontenter « les faucons » du parti de la Lampe et ses ministres qui vont perdre leurs postes ou changer de portefeuille. Mezouar aurait exigé que les ministres RNI ne remplaceraient pas automatiquement ceux de l’Istiqlal. Benkirane aurait accepté également l’autre revendication des Indépendants, à savoir la restructuration de toute l’équipe gouvernementale sur de nouvelles bases. Si ces suppositions et informations divulguées par des proches du parti de la Colombe s’avèrent fondées, on est à se demander ce qui a motivé Benkirane à faire toutes ces concessions.Pourquoi ce revirement ? Lui qui criait haut et fort, il y a quelques semaines, que le PJD était prêt à faire appel aux urnes pour débloquer la crise. Benkirane fut tant absorbé par ces tractations qu’il a oublié toutes les rentrées et a profité de ce vide pour faire passer directement ou indirectement quelques décisions impopulaires comme les augmentations de certaines denrées alimentaires ainsi que le projet d’indexation. Tout cela se passe sans consultation des partis politiques ni les partenaires sociaux. Le PJD et son patron prennent trop à la légère leurs devoirs envers le peuple marocain dont une partie a été trompée par le projet lampiste. La crise actuelle était attendue vu le manque d’homogénéité au sein de l’équipe gouvernementale. Elle traduit également l’incapacité à gérer la chose publique et l’absence d’une culture de management des affaires de l’Etat de la part de Benky and Co. Les autres partis de la trop fragile coalition font profil bas malgré quelques réactions timides et sporadiques. Le cas du PPS qui cherche à faire croire à l’opportunité de passer par des élections anticipées au cas où le gouvernement «Benkirane» se ferait encore plus attendre. Jusqu’à quel point faut-il, là encore, prendre au sérieux les «camarades»?