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Ainsi, au-delà du simple rituel du sacrifice, il en est des habitudes fort regrettables de plusieurs Marocains qui ont la peau dure à l’instar de l’entassement de détritus ménagers et de bétails sur les trottoirs, dans les rues, bref dans tous les espaces publics…Et ce n’est pas tout. La fameuse grillade des têtes de moutons qui se fait en pleins quartiers résidentiels, dénote, elle aussi, du caractère épineux des coutumes et rituels typiquement marocains.
Mais tout n’est pas sombre dans ce tableau puisque le constat d’une amélioration dans la collecte de déchets est patent.
«Cette année, l’on a constaté que la collecte de déchets s’est faite avec une rapidité certaine», nous a confié un père de famille casablancais, précisant qu’il appréhendait sincèrement cette fête à cause de l’opération zéro mika.
Pour mémoire, le vice président du Conseil de la ville de Rabat, chargé de l'hygiène, Jalal Kaddouri, avait évoqué cette problématique à la MAP en déclarant avoir tenu une série de réunions avec les trois sociétés d'assainissement de la ville pour l'adoption d'un programme visant à réussir l'opération de collecte des déchets ménagers suite au rituel du sacrifice.
Dans ce cadre, M. Kaddouri avait souligné qu'il devait être procédé, lors de l’Aïd, à la distribution de 160 sacs destinés à la collecte des déchets, et que les trois sociétés d'assainissement devaient mobiliser l'ensemble de leurs employés au cours de la journée ainsi que leurs camions, bases à ordures, et matériels de nettoyage, outre le déploiement de véhicules additionnels.
Il avait également fait état de la mobilisation d'une cellule de contrôle pour veiller au bon déroulement de cette opération, ajoutant que la municipalité avait même prévu un numéro vert ouvert tout au long des jours fériés de la fête du mouton, pour enregistrer et traiter les plaintes concernant les déchets.
Il est évident que ces mesures ne concernaient pas uniquement Rabat mais plusieurs autres grandes villes qui souffraient d’une situation anarchique et d’odeurs nauséabondes.
Toujours est-il, briser le silence en vue de sensibiliser les citoyens à l'importance de la préservation de la propreté de leur environnement, n’est pas anodin s’il permet, à moyen et long termes, d’éviter justement des agissements qui nuisent aux espaces publics, à l'hygiène et à la santé publique.
Par ailleurs, il ne serait pas superflu de relever que le port d’arme blanche étant interdit au Maroc, exception faite du jour de l’Aïd où certains s’autoproclament même bouchers et sillonnent la ville munis de grands coutelas, la vigilance s’impose donc et le fait d’informer les autorités compétentes en cas de violation de ces règles reste capital.