-
Les bidasses d'Alger accouchent d'une ânerie de trop: Le visa pour tout Marocain désireux de se gargariser de "l'Eldorado" algérien
-
Partenariat Maroc-ONUCT. Un engagement continu pour la sécurité et la stabilité en Afrique
-
Le PM palestinien salue les efforts soutenus de Sa Majesté le Roi en faveur de la cause palestinienne
-
Mise en avant à New York de la vision de SM le Roi pour le développement de la coopération Sud-Sud
-
Le CSEFRS publie son rapport annuel au titre de l'année 2023
Aussi le front syndical de la SAMIR vient-il de rappeler au chef du gouvernement l’urgence de résoudre un problème qui perdure depuis août 2015.
Parmi ses revendications, il y a lieu de citer en premier la reprise de la production et la garantie des droits des salariés, d’autant plus qu’il a exprimé sa volonté de ne ménager aucun effort pour faire réussir la procédure de la liquidation totale, et ce en vue de préserver la continuité, l’emploi et le recouvrement des dettes.
Dans la lettre envoyée au chef du gouvernement, les 3 syndicats dont la FDT, ont demandé que toutes les mesures permettant le redémarrage de la raffinerie soient prises, et ce pour l’intérêt du pays et des Marocains. Puisque la liquidation totale de la Samir aura des conséquences graves dans un avenir proche si rien n’est fait par les pouvoirs publics.
En effet, les syndicats estiment qu’il y a la possibilité de perdre 3.500 emplois intérimaires et 900 CDI ainsi que la privation de 1.500 retraités et employés de la couverture médicale complémentaire et la menace de dégraissage de personnels des 400 entreprises inscrites sur la liste des créanciers et des 200 sociétés de sous-traitance.
Et de poursuivre que la faillite de la SAMIR, unique raffineur du Maroc, a fini par frapper de plein fouet l’ensemble des Marocains et, un an et huit mois après sa mise à l’arrêt, l’impact d’une telle situation a commencé à se ressentir non seulement au niveau du pouvoir d’achat des Marocains, mais également de celui de l’économie nationale en général et de la sécurité énergétique du pays en particulier.
Par ailleurs, la ville de Mohammedia risque également gros. En effet, elle pourrait être privée de près d’un milliard de DH de recettes commerciales générées par les salariés de la SAMIR. Pis, 10% de la population de la ville est menacée dans son droit au travail, à la santé, à l’éducation et à une vie digne. Le port de la ville a été lui aussi négativement impacté comme en atteste la régression de son activité. En outre, plus de 1.200 étudiants ont été privés de stages et de formations au sein de cette raffinerie et les fonds alloués auparavant par cette société au financement des activités sportive, culturelle, sociale et artistique dans la ville ainsi qu’à l’entretien des espaces verts et des plages ne le sont plus désormais.
Il ne serait pas inutile de rappeler que la situation actuelle de la SAMIR n’est pas du tout claire, et que le tribunal poursuit l’examen des appels d’offres les plus intéressants tout en menant son enquête sur les dettes de l’entreprise. La SAMIR qui a reçu l’aval de la justice de poursuivre ses activités jusqu’au 21 juillet 2017 se doit donc de trouver un nouveau preneur.