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Pour établir leurs calculs, détaille Miller-McCune, les membres de l’équipe de la University of Central Missouri ont mesuré la température moyenne annuelle de chaque Etat et l‘ont comparée avec les résultats des tests de QI qui sont pratiqués nationalement sur les élèves de l’équivalent américain de notre CM, de la 3e et de la terminale.
Ils ont ensuite rectifié leurs résultats de certaines variables, comme le PIB, le pourcentage d’habitants afro-américains, d’hispaniques et d’asiatiques — aux Etats-Unis, la population est ainsi classifiée — et la relation élèves-professeurs dans les écoles.
Même après que ces différents facteurs ont été nettoyés de l’équation, il reste qu’une «association négative existe entre le QI et la température annuelle moyenne», écrivent les auteurs de l’étude. Ainsi, «si la température décroit, le QI tend à augmenter».
Cette étude vient corroborer celle qui s’était, en 2006, intéressée à 120 pays et avait donné à peu près les mêmes résultats.
Il s’agit désormais de conclure et d’établir des hypothèses. Est-ce un effet des migrations et des installations de populations originaires de Suède et de Norvège dans ces Etats, population qui, pour survivre dans leurs pays d’origine ont eu à développer des capacités mentales supérieures et les ont transmises à leurs descendants? Quid des mouvements de population de ces Etats vers ceux plus cléments de la Californie et de la Floride? On ne peut rien conclure de cette étude, concède le patron de l’équipe. Et Miller-McCune de pointer aussi un des biais de cette recherche : les tests de QI eux-mêmes…
Si cette étude devait toutefois se confirmer, elle est inquiétante sur les moyen et long termes, pour les nordistes comme pour les sudistes: le réchauffement climatique devrait nous rendre tous abrutis…