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Le bilan est macabre, faisant état de deux morts et plus de 50 blessés, alors que certaines sources avancent le décès de quatre personnes. Le communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) indique que "deux personnes sont décédées à leur arrivée à l'hôpital, dont l'une avait été blessée par un objet tranchant, tandis que l'autre ne présentait aucun signe apparent de violence, et 54 autres ont été blessées et évacuées vers l'hôpital Moulay Youssef pour recevoir les soins nécessaires", rapporte la MAP.
Le récital de la casse ne s’était pas limité à l’enceinte du stade, puisque les hooligans de ce samedi soir ont continué de causer des dégâts à l’extérieur, avec 11 véhicules dégradés par des jets de pierre. D’après le communiqué de la DGSN, les forces de l’ordre ont procédé à l’arrestation de 41 mis en cause dont 10 bien avant le début du match.
« La préfecture de police de Casablanca a ouvert, samedi soir, une enquête judiciaire sous la supervision du parquet compétent pour déterminer les circonstances de ces actes de vandalisme et appréhender toutes les personnes impliquées », conclut le communiqué Bien entendu, c’est le club qui devra payer cash pour les bêtises de ces énergumènes qui n’arrivent toujours pas à assimiler que le football est un jeu et un spectacle avant tout.
A cet effet, la commission centrale de discipline et de fair-play relevant de la FRMF n’a pas tardé à trancher, rendant un verdict qui devrait, sans aucun doute, tomber comme un couperet sur le club du Raja. Ce dernier vient d’écoper de cinq matches à huis clos, sachant qu’au titre de la saison en cours, il ne lui reste que quatre matches à disputer à domicile contre l’AS FAR, le DHJ, le WAC et le HUSA. Autrement dit, la sanction peut s’étaler au-delà de l’exercice en cours.
La commission centrale de discipline et de fair-play a également infligé au Raja une amende de 100.000 dirhams, sachant que le club est tenu de s’acquitter des frais des dégâts engendrés par les hooligans dans le stade.
Une saison catastrophique pour le football national où pratiquement, chaque week-end, se sont les surexcités qui font, hélas, parler d’eux. Les colloques par ci par là, les mesures prises par les autorités concernées, les actions de sensibilisation menées par des associations de supporteurs ou de la société civile n’ont pas débouché sur le résultat escompté. Le gâchis pourrait se prolonger davantage et le risque d’un drame d’envergure catastrophique n’est pas à écarter.