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A travers l’analyse de sa ligne éditoriale, la Cour des comptes a relevé une prépondérance des informations officielles relevant des institutions gouvernementales et des formations politiques. Ce à quoi, le directeur général de l’Agence a rétorqué que les dépêches de son Agence ne privilégient pas la collecte d’informations au profit d’une partie ou au détriment d’une autre et que sa production reflète, de plus en plus, l’opinion de toutes les composantes économique, sociale, politique, culturelle qui traduisent la diversité de la société marocaine.
Le ministre de la Communication a, dans ce même cadre, précisé que le Code déontologique réalisé par la MAP en avril 2012 prévoit l’ensemble des mesures citées dans les recommandations de la Cour et que les journalistes de l’Agence souscrivent, entre autres, à des règles concernant le respect du pluralisme et le souci d’équilibre dans le traitement de l’information. Ce qui ne semble pas convaincre la Cour puisque celle-ci a recommandé, avec insistance, la nécessité de donner la parole à l’ensemble des parties.
Elle a, par ailleurs, relevé plusieurs insuffisances de la MAP en matière de communication avec l’environnement extérieur, une faiblesse certaine dans la production des informations de certains bureaux régionaux, internationaux ou correspondants, outre le fait que la direction de l’information de cette Agence ne dispose pas de référentiel pour le traitement des dépêches avant leur diffusion. De plus, elle a mis en lumière une absence de procédures définissant les droits de validation en vue de ratifier une dépêche pour sa diffusion.
Concernant les services et produits de l’Agence, la Cour des comptes a mis le doigt sur des insuffisances dans la diligence de diffusion de l’information et de son développement, la production des dépêches à faible valeur ajoutée, le retard dans l’intégration de la vidéo, de la photo et de l’infographie dans les produits de l’Agence qui alimente majoritairement son fil MAPINFO (MAP arabe, MAP français) par les informations produites par les agences de presse étrangères dans le cadre de contrats conclus et accords de coopération, à savoir AFP, Reuters, APA, A.P, TAP, APS…, avec une moyenne qui dépasse 85% du total diffusé.
Outre les carences de la stratégie de développement de l’activité commerciale et marketing, la Cour constate que certains journalistes sont nommés à l’étranger sans respect de la condition d’ancienneté prévue par la note du 4 mars 2004 fixant les conditions d’affectation du personnel aux bureaux internationaux, que la gestion des régies comporte des défaillances et que la gestion des dépenses des correspondants est entachée d’irrégularités.
Toutes ces recommandations ont, précise-t-on, fait l’objet de réponses de la part du directeur général de la MAP et du ministre de la Communication.