-
Dans la Corne de l'Afrique, une dangereuse escalade entre Ethiopie et Somalie
-
Pékin "en alerte" après la traversée du détroit de Taïwan par un navire japonais
-
Les frappes israéliennes au Liban se poursuivent: Tel-Aviv rejette un appel international au cessez-le-feu
-
Nouvelles frappes israéliennes sur le Liban au lendemain d'une journée meurtrière
-
La France a "un des pires déficits de (son) histoire"
"J'annonce que je donnerai 100.000 dollars à celui qui tuera ce blasphémateur qui a outragé le Saint Prophète", a déclaré à la presse à Peshawar, dans le nord-ouest du pays, le ministre pakistanais des Chemins de fer, Ghulam Ahmed Bilour.
Le Pakistan a été le principal foyer musulman des manifestations contre le film américain anti-islam. Vendredi, après la grande prière, une manifestation de plusieurs dizaines de milliers de personnes a parfois dégénéré en violences, faisant 21 morts et plus de 200 blessés.
Des milliers de personnes ont à nouveau manifesté samedi au Pakistan contre le film, mais dans le calme cette fois.
Dans la capitale Islamabad, plus de 5.000 manifestants ont progressé en direction du Parlement, situé non loin de l'enclave diplomatique très sécurisée qui abrite notamment l'ambassade des Etats-Unis, aux cris de "Nous aimons notre Prophète" ou "Punissez ceux qui ont humilié notre Prophète".
A Lahore, la grande ville de l'est, environ 500 militants d'un mouvement islamiste radical ont manifesté devant le consulat des Etats-Unis, en scandant "Les Etats-Unis ne méritent qu'une chose: le jihad, le jihad".
En Afrique, au Nigeria, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans le calme samedi à Kano, la plus grande ville du nord musulman.
Selon le journaliste de l'AFP, le cortège s'étendait sur plusieurs kilomètres de cette métropole du nord du pays, et des manifestants criaient "Mort à l'Amérique, mort à Israël et mort aux ennemis de l'islam".
Au Moyen-Orient, quelque 500 Palestiniens se sont rassemblés dimanche à Jérusalem-Est pour protester contre le film dénigrant l'islam et contre la publication par un hebdomadaire français de caricatures du Prophète Mahamed. La police n'est pas intervenue lors de ce rassemblement.
Au Liban, des milliers de partisans du puissant mouvement armé libanais Hezbollah ont manifesté samedi à Bint Jbeil, dans le sud du pays.
Des femmes en tchador noir arboraient des drapeaux de l'islam aux côtés d'enfants tenant le Coran, le livre saint des musulmans.