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En effet, il s'agit d'un jeune homme hospitalisé depuis près d'un mois à la suite d’une fracture au niveau de la cuisse.
La tentative de suicide est due au fait que ce patient a perdu tout espoir de se faire opérer par l'équipe médicale de ce Centre hospitalier provincial.
Il a donc menacé de se donner la mort et a failli passer à l'acte n'eût été la présence d'une infirmière major qui a vite appelé le médecin responsable, Dr. Raghi, qui a décidé de ne plus faire attendre ce patient et, donc, de l'opérer immédiatement.
Ledit patient aurait également dénoncé la souffrance qu'il a endurée durant son séjour à l'hôpital par manque de draps et de nourriture en quantité suffisante, de non fonctionnement de l'électricité et de l'eau dans plusieurs toilettes, etc.
Le fait que son acte ait accéléré son admission au bloc opératoire a fait d'autres émules. L'un d'entre eux souffrait lui aussi d'une fracture à la jambe.
Contactée par nos soins, la direction de l'hôpital a nié formellement toute tentative de révolte ou de suicide au sein de l'établissement.
Qui dit vrai et qui dit faux ? Peu importe, mais ce qui vient de se passer suffit à nous rappeler que nos hôpitaux souffrent de plusieurs maux, et pas des moindres ! Et l'hôpital Moulay Youssef ne fait pas exception. En effet, l'établissement ne dispose que de 220 lits avec seulement 54 médecins spécialistes, une douzaine de généralistes, 60 internes et 170 infirmiers et infirmières pour traiter plus de 300 patients chaque jour et fait près de 3.000 interventions chirurgicales et autant d'accouchements.
L'hôpital souffre également de la faiblesse des fonds alloués à son fonctionnement. Il bénéficie d'une subvention constante de l'Etat d'un montant de 3,4 millions de dirhams, juste de quoi couvrir les factures d'oxygène (un million de dirhams) et les achats de médicaments (2 millions de dirhams). Quant aux autres recettes dont dispose l'hôpital, elles restent insuffisantes.
Du coup, ce CHP se trouve souvent débordé et la durée maximum du séjour n'y dépasse pas une semaine. Les patients sont souvent encouragés à rentrer le plus tôt possible chez eux.