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Avant-hier en cours d’après-midi, une nouvelle réunion a été tenue par les représentants de la Coordination nationale des professeurs stagiaires au Maroc et le wali de Rabat, représentant le gouvernement, et ce en présence des représentants des syndicats et de la société civile.
Pour rappel, la première réunion a été tenue la veille de la marche nationale des professeurs stagiaires organisée samedi dernier à Rabat pour trouver une issue à ce conflit social. Lors de celle-ci, les autorités de Rabat avaient affirmé que le gouvernement était prêt à recruter les enseignants de cette promotion en deux phases après concours : la première en août 2016 et la seconde 4 mois plus tard, mais il a refusé de mettre sur la table la question des bourses qui ont été réduites de 50%.
Lors de la deuxième réunion, les représentants des professeurs stagiaires ont refusé l’offre du gouvernement tout en s’attachant à leur principale revendication qui n’est autre que l’abrogation pure et simple des deux décrets à l’origine de la situation actuelle. Le premier décret sépare la formation du recrutement, tandis que le deuxième réduit de moitié les bourses mensuelles qui passent ainsi de 2.454,51 à 1200 DH.
Les représentants de la société civile et des syndicats qui ont assisté à cette nouvelle réunion qui a duré de 13 à 19 heures ont présenté une proposition visant à désamorcer ce conflit social. Elle se décline en trois points. Ils ont, en effet, proposé que les actuels professeurs stagiaires ne soient pas concernés par ces deux décrets, que la bourse qu’ils perçoivent ne soit pas réduite et qu’un débat public soit ouvert à propos des deux décrets.
Selon Mohamed Kanjaa, responsable de la Coordination locale de Kénitra et membre de la Coordination nationale des enseignants stagiaires au Maroc, la réunion de mercredi n’a abouti à aucun accord, affirmant que la balle est dans le camp du gouvernement à qui il incombe de répondre à l’ensemble des propositions qui lui ont été soumises par la société civile et les syndicats. Par ailleurs, il a souligné qu’une autre réunion se tiendra dans les prochains jours, sans pour autant en préciser la date.
Il convient de rappeler qu’au début de cette crise, le gouvernement Benkirane avait catégoriquement refusé toute idée de négociation avec les professeurs stagiaires ou d’annulation des deux décrets. Il semble peu probable qu’il accepte de souscrire aux nouvelles propositions. A preuve, la déclaration lue jeudi dernier par le ministre délégué chargé du Budget, Driss El Azami El Idrissi, à l’issue du conseil de gouvernement prouve que l’Exécutif n’est nullement prêt à faire une quelconque concession.