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La première de ces données est le fait que des dignitaires du Front Polisario effectuent des transferts de fonds du Maroc par des voies irrégulières vers les camps de Tindouf. L’enquête effectuée par ledit média indique que le revenu essentiel des membres du pseudo-comité permanent du Front provient de legs gérés par leurs proches au Maroc. L’un des membres de la direction du Front, a déclaré à ce propos : « Le Front ne me donne rien, tous mes besoins sont couverts à partir du Maroc ». L’auteur de l’article précise que les hauts responsables du Front occupant des postes sensibles vivent sur des fonds qui leur proviennent du Maroc à travers des intermédiaires ayant des attaches des deux côtés de la frontière maroco-algérienne. Les intermédiaires transporteraient des fonds jusqu’à la frontière avec la Mauritanie d’où ils les acheminent vers Tindouf.
Le média dévoile d’autres informations selon lesquelles, le Polisario dépense des centaines de millions de centimes en devises pour payer les voyages aux nombreux étrangers actifs dans le domaine des droits de l’Homme et qui le soutiennent, sans oublier les montants importants qu’il dépense en frais de déplacements des soi-disant séparatistes de l’intérieur pour leur permettre de participer aux séminaires et autres conférences. L’enquête rapporte que les bureaux de la RAM à Laâyoune, Marrakech et Casablanca seraient devenus le lieu de rendez-vous d’individus qui détestent le Maroc mais qui contribuent secrètement à son développement en y déversant des centaines de milliers de dollars. L’enquête fait état d’une nouvelle vague d’immigrations dans les rangs des jeunes des camps qui s’évadent vers le Royaume où ils passent plusieurs années profitant de nombreux avantages sociaux tout en y lançant des projets, avant de retourner d’où ils sont venus. C’est ainsi, ajoute l’enquête, qu’ils reviennent aux camps à bord de véhicules de luxe et en possession d’importants fonds leur permettant de bâtir un nouvel avenir.
L’enquête précise que 300 jeunes Sahraouis au moins ont quitté clandestinement les camps de Tindouf vers le Maroc, en 2009 et cette vague s’est poursuivie les années suivantes malgré les mises en garde de la direction du Polisario et que le dirham marocain s’impose dans les camps de Tindouf et concurrence les autres monnaies que sont l’euro et le dinar algérien. L’auteur de l’enquête indique également que les sahraouis provenant d’Europe ont déclaré préférer transiter par Tanger avant d’atteindre le passage Guerguerat, confirmant aussi qu’ils sont mieux traités au Maroc que dans les ports algériens où ils subissent des pressions et où ils sont très mal accueillis et maltraités par les autorités algériennes.