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Mais la cupidité des trafiquants qui dirigent le Polisario et les problèmes soulevés par le scandale des détournements des aides humanitaires, ont fait que les approvisionnements des 1.200 familles de M’hairiz ont pris une autre direction laissant les pauvres gens sans vivres ni eau.
Mécontents de l’état de dénuement dans lequel ils ont été maintenus, les chefs de familles ont lancé un appel à l’aide et menacé de porter leur problème devant les représentants de la Minurso installés dans la localité de T’Fariti située non loin de là, si la direction du Polisario persistait à les priver de l’aide humanitaire internationale à laquelle ils ont droit. Les chefs de ces familles sinistrées ont, dans un ultimatum adressé aux séparatistes, fixé la date du 2 août pour organiser un sit-in devant les locaux de la Minurso. Leur but est de demander une aide alimentaire que la direction du Polisario est incapable de leur fournir, indiquent nos sources.
La sécheresse qui frappe cette zone et la canicule qui caractérise le désert de La Hamada, durant cette période de l’année, ont accentué la dégradation de la situation alimentaire dans la région de Mhairiz où le manque d’eau potable, a eu de graves conséquences sur les habitants. Les quelques têtes de chèvres qui contribuaient à améliorer le quotidien de ces laissés-pour-compte, n’ont pu résister à cette situation et ont été décimées du fait de l’absence de pâturage et du manque de ressources hydriques. Le ravitaillement par les citernes, jusque-là organisé par les dirigeants du Polisario a quasiment cessé. Tout comme celui des bonbonnes de gaz fournies gracieusement, auparavant, et qui sont actuellement vendues à des prix prohibitifs à ces populations qui n’ont aucune source de revenus et dont la crise qui obère les caisses du parrain algérien, ne fait qu’accentuer la pauvreté.
Avant de lancer cet appel à l’aide, la population de Mhariz avait usé de tous les moyens pour sensibiliser les responsables du front séparatiste. Mais en vain, car la corruption, l’appât du gain, le tribalisme et le clientélisme qui gangrènent le Polisario, font que ses dirigeants pensent à leurs comptes bancaires et à leur confort égoïste au détriment de la population des camps privée du minimum vital en denrées alimentaires et en produits de base issus de l’aide humanitaire internationale détournée, en grande partie, par les dignitaires du Polisario avec la bénédiction de responsables algériens.