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Lors de son intervention faite le jeudi 5 octobre 2017 dans le cadre du débat général concernant l’affaire du Sahara au siège des Nations unies à New York, il a estimé que ce que déclarent le Polisario et ses alliés concernant les aides "humanitaires" destinées aux camps de Tindouf en Algérie n’est, en fait qu’une stratégie de propagande et un tissu d’allégations mensongères dans le but de tromper l’opinion publique internationale.
Selon lui, la réalité est tout autre. Il a, dans ce sens, affirmé qu’en très grande partie, ces aides sont détournées au profit des dirigeants du Polisario et exploitées à des fins qui n’ont rien à voir avec les objectifs déclarés. Il en va de même des associations dites des "amis du Sahara", qui s’activent en Espagne en particulier. La plupart de ces associations avaient été créées dans les années 1970, et se sont démesurément multipliées dans les années 1990, servant de façade à de vastes opérations d’arnaque et de détournement des fonds collectés sur la base de ces arnaques.
Gonzalo Sánchez Álvarez Castellanos a révélé à cet égard qu’il avait été personnellement chargé de gérer une de ces associations dans la ville de Murcie, à l’est de l’Espagne, et qu’il a eu l’occasion, en cette qualité, de constater les nombreuses manœuvres frauduleuses dont font l’objet les transferts d’argent. Le temps imparti ne lui permettant pas de les citer tous, il s’en est tenu à deux cas révélateurs : l’un concernant des fonds initialement prévus pour la construction d’une école à Tindouf, au lieu de quoi ils ont été utilisés pour financer l’organisation d’un congrès du Polisario ; l’autre, tout aussi révoltant, concerne l’argent destiné à acheter des troupeaux de chamelles et produire du lait au profit des pensionnaires d’une maison de retraite. Cet argent avait, tout simplement été versé sous forme de primes aux soi-disant militants du Polisario.
Devant de tels agissements, l’intellectuel espagnol a jugé indigne de continuer à se taire et a décidé de dénoncer devant l’assemblée onusienne ce dont il était témoin. Dans les termes les plus vigoureux, il a accusé les dirigeants du Polisario d’agir en bande organisée, s’adonnant, de manière systématique, avec la complicité de certains responsables d’associations en Espagne, au vol et au recel de fonds publics à des fins d’enrichissement personnel. Il a cité, à l’appui de ses dénonciations, les nombreuses plaintes portées contre le dénommé Jose Taboada, président de la "coordination espagnole des associations amies avec le peuple sahraoui", fortement soupçonné d’avoir subtilisé plus de 20 millions d’euros en falsifiant les comptes des aides et en gonflant le nombre de ceux qui devaient en principe en bénéficier.
Gonzalo Sánchez Álvarez-Castellanos a ajouté que le détournement des aides financières et la revente des biens et denrées alimentaires dans les pays voisins ne sont un secret pour personne et sont devenus une source très lucrative pour les chefs du Polisario comme Yahya Bouhabaini, Baissat, Mohamed Salem Ould Salek et Salek Baba, ce dernier étant d’ailleurs celui qui a reçu de ses mains le chèque devant financer l’achat des fameuses chamelles, projet qui n’a jamais vu le jour.
Au cours de son intervention, Gonzalo Sánchez Álvarez-Castellanos a déclaré : "Malheureusement, de telles pratiques persistent aujourd'hui encore comme le prouvent les scandales qui éclatent de temps à autre et finissent par la comparution devant la justice espagnole des auteurs de détournement. Le dernier en date, est le procès intenté au célèbre penseur et sociologue espagnol Oriol Homs qui a détourné des aides évaluées à près d’un million d’euros à des fins loin d’être humanitaires".
Il a, en outre, a assuré qu’il ne voulait pas laisser passer l’occasion sans attirer l’attention sur l’exploitation des enfants dans le cadre du programme baptisé "Vacances pour la paix", programme qui couvre un détournement éhonté des fonds destinés à l’enfance au profit des patrons du Polisario et de leurs acolytes algériens. Il a souligné par la suite que cette affaire n’était pas un cas isolé et que derrière les slogans humanitaires se cache un trafic des plus sordides et a indiqué qu’après avoir vécu une expérience aussi amère, semée de frustrations et de mensonges, il a eu l’occasion de revenir au Sahara, à partir de 2006, et de visiter les régions Sud du Maroc comme photographe professionnel. Depuis, il n’a cessé de sillonner ces régions avant de se décider à s’établir définitivement à Laâyoune.
Fruit de ses multiples voyages à travers le Sahara marocain, le penseur espagnol a publié un guide intitulé "Voyager au Sud Maroc, de Sidi Ifni à Lagouira", en guise de témoignage de la réalité constatée sur le terrain du développement que connaissent le territoire et sa population sous l’impulsion des politiques gouvernementales en leur faveur.
L’orateur a, par ailleurs, invité l’assistance à visiter la région pour s’assurer de la véracité de ses affirmations en soulignant le fait que tout le temps qu’il a passé dans les provinces Sud du Maroc lui a permis de vérifier le caractère mensonger des allégations du Polisario quant aux prétendues violations de droits de l’Homme au Sahara. "Je vis et je rencontre tous les jours des Sahraouis, les vrais, ceux qui sont des acteurs essentiels de la construction de leur avenir, au sein du Royaume du Maroc, et je témoigne en mon âme et conscience que tout ce qui se raconte à leur propos de l’autre côté de la frontière n’est que mensonge", a conclu Gonzalo Sánchez Álvarez-Castellanos.