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Tapis, laine, cuir, ces matériaux incorporés dans les vêtements sont faits de fibres naturelles entrelacées ou tressées pour produire un tissu que les Amazighs utilisent pour la conception de leurs vêtements traditionnels mais aussi pour des tapis destinés à l’ameublement de leur habitations, ajoute la même source, avant de préciser que ces techniques subsistent toujours dans les communautés berbères et sont de plus en plus reproduites par l’industrie.
Choisissant de commander des matériaux naturels, le designer souhaite ainsi raconter l’histoire des femmes qui l’inspirent : sa mère et sa grand-mère. « C’est inspirant pour moi de voir comment ces femmes trouvent le pouvoir dans le retrait alors que dans la culture occidentale, s’exposer est signe de puissance. D’un autre côté, il est plus facile de s’exposer que d’être en retrait. Il y a un certain respect et un certain courage dans le fait de rester belle tout en gardant le mystère qui caractérise leur décision», conclut l’artiste dans des déclarations rapportées par ledit site. Lequel rappelle enfin que Karim Adduchi a rejoint la Hollande en 2010 où il a entamé à la Gerrit Rietveld Academy d’Amsterdam, des études de mode. Aujourd’hui, installé dans la capitale hollandaise où la mode est influencée par les grandes capitales européennes, il se consacre à la promotion de l’héritage culturel de ses origines.