-
La croissance économique du Maroc devrait s'accélérer pour atteindre 3,9% en 2025
-
Essaouira: Signature de quatre conventions pour la structuration et le développement des écosystèmes de l’artisanat
-
L'ASMEX explore à Abidjan les multiples opportunités du marché ivoirien
-
La Global Africa Business Initiative appelle à une réécriture audacieuse du récit économique de l’Afrique
-
OPCVM : L'actif net dépasse 694,56 MMDH au 31 janvier 2025
D’après la nouvelle étude de l’OIT, qui donne des estimations actualisées du montant supplémentaire que les pays doivent dépenser pour garantir l'accès universel aux soins de santé essentiels et à la sécurité du revenu de base, ce déficit de financement représente 3,3% du PIB annuel des pays à revenu faible et intermédiaire réunis.
Les résultats indiquent que les défis sont encore plus grands pour les pays à faible revenu, où le déficit de financement de la protection sociale atteint le chiffre impressionnant de 52,3% du PIB annuel.
Pour parvenir à une couverture universelle, les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire auront besoin de dépenses publiques supplémentaires représentant 10,6% des dépenses publiques annuelles. Ce montant peut être obtenu grâce à des ressources nationales, telles que la fiscalité et les cotisations de sécurité sociale, ainsi qu'à une meilleure gestion de la dette souveraine.
Toutefois, pour les pays à faible revenu en particulier, il faudrait mobiliser quatre fois les dépenses publiques annuelles pour combler le fossé. C'est pourquoi, selon le document de travail, la solidarité internationale est nécessaire. Les auteurs notent que, pour combler un tel écart, l'aide au développement de ces pays devrait être plus que triplée et utilisée uniquement pour la protection sociale.
Au niveau régional, les résultats montrent que l'Afrique est confrontée aux défis les plus importants, avec un déficit de financement de 17,6% du PIB du continent par an, suivie par les pays à revenu faible et intermédiaire des Etats arabes (11,4 %), l'Amérique latine et les Caraïbes (2,7%), l'Asie et le Pacifique (2,0%) et l'Europe et l'Asie centrale (1,9%).
La nouvelle étude affirme également qu'il est essentiel de parvenir à une protection sociale universelle pour faire face de manière adéquate aux conséquences de la crise climatique, car la protection sociale universelle contribue à réduire les vulnérabilités et les chocs climatiques. A ce titre, le document note que le financement international de la lutte contre le changement climatique peut contribuer à renforcer et à adapter les systèmes de protection sociale dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
Sur la base de chiffres concernant 133 pays à revenu faible et intermédiaire, le document de travail fournit des estimations de l'investissement nécessaire pour assurer une couverture universelle des prestations de base pour tous les enfants, les mères de nouveaux-nés, les personnes gravement handicapées, les personnes âgées et les chômeurs, ainsi que des soins de santé essentiels universels.