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Par ailleurs, le Conseil d’administration de BAM a décidé de maintenir la prévision de la croissance pour l’année 2012 à moins de 3% en relation notamment avec la matérialisation des risques liés à l’activité des principaux partenaires et surtout aux résultats de la campagne agricole ; cette dernière ayant enregistré une récolte de 51MQx en 2012 contre 84 MQx en 2011. Les prévisions de croissance pour 2013 sont plus optimistes et devraient se situer entre 4% et 5% sur la base d’une production céréalière moyenne et des perspectives économiques internationales.
Pour ce qui est de la balance des paiements, le déficit commercial s'est accru de 6,1% à fin août en glissement annuel sous l’effet de la hausse plus importante des importations par rapport à celles des exportations. La facture énergétique ayant sensiblement été alourdie par l’impact de la hausse des prix du pétrole, du gaz, du fuel et autres carburants. Quant aux transferts des MRE, ils ont baissé de 1,8 %. Idem pour les recettes de voyages qui ont accusé, pour leur part, une baisse de 5%, a indiqué le gouverneur. Bien évidemment, cet état de fait a eu de profondes répercussions sur le niveau des réserves de changes qui ont enregistré une perte de l’ordre de 35 milliards de DH. L’occasion pour M. Jouahri de revenir sur la ligne de précaution de liquidité négociée avec le Fonds monétaire international (FMI). Et de préciser que ladite ligne, destinée aux pays dont les paramètres économiques fondamentaux sont sains et la politique économique est bien conçue, permet au Maroc de se prémunir contre les chocs exogènes. Au-delà de ces aspects, cet accord facilite l’accès au marché financier international en donnant un signal positif aux investisseurs. En contrepartie, le Maroc devrait adopter des mécanismes à même de maintenir les équilibres macroéconomiques. Une bonne gouvernance en fait.
En ce qui concerne l'évolution de l'inflation, le gouverneur de BAM a indiqué qu'elle est restée modérée, en ligne avec l'appréciation faite lors de la réunion de juin, en s'établissant à 1% en août en glissement annuel, contre 1,7 % en juillet, bien que les prix de la rubrique carburants et lubrifiants aient progressé de 16,8 %, en liaison avec la hausse des prix à la pompe intervenue en juin dernier.
De même, l'inflation sous-jacente a atteint 0,4% en août, après 0,5% en juillet et 0,6% en juin, alors que les diminutions observées jusqu'à fin juin des prix mondiaux des matières premières, notamment énergétiques et alimentaires, continuent de se diffuser vers les prix à la production industrielle, dont la hausse s'est située à 1,1% en juillet en glissement annuel, contre 3,2% en juin.
Ainsi, l'inflation avoisinerait 1,4% au quatrième trimestre 2013 et devrait se situer autour de 2% en moyenne. Pour sa part, l'inflation sous-jacente resterait modérée, ne dépassant pas 2 %.
Par ailleurs et face à tous les crédits accordés par les diverses institutions financières au Maroc, n’y a-t-il pas lieu de s’inquiéter ? M. Jouahri se veut rassurant. Selon lui, le montant demeure maîtrisé et ne dépasserait pas 50 à 60% du PIB.