D’après le document qu’il vient de publier, les exportations des métiers mondiaux devraient maintenir leur tendance haussière, notamment pour le secteur de l’automobile et de l’aéronautique.
En outre, les exportations du phosphate et de ses produits dérivés devraient afficher un accroissement significatif suite à un redressement de la demande émanant des principaux partenaires et aux retombées des restrictions de l’offre sur le marché international.
Les exportations du secteur du textile devraient afficher un rythme d’évolution timide compte tenu de la modération de la demande étrangère et de la poursuite de la concurrence rude sur le marché international. De même, l’évolution des exportations agroalimentaires devrait être limitée par les répercussions de la succession des années de sécheresse. Ainsi, le volume des exportations des biens devrait enregistrer une augmentation de 10,5% au lieu de 8,6% en 2023.
En parallèle, le volume des importations des biens devrait connaître une hausse de 8% au lieu de 6,5% en 2023, suite à l'accroissement des importations des produits alimentaires, notamment les céréales. En outre, les importations en biens d'équipement et en demi-produits devraient afficher une évolution haussière, en lien avec la poursuite de la trajectoire ascendante de l’investissement et la bonne tenue des branches d’activité à vocation exportatrice dépendante des biens importés.
Au niveau des échanges des services, la poursuite de la bonne tenue de l’activité touristique devrait contribuer positivement au rythme soutenu des exportations des services de voyage et de transport. Ainsi, le volume des exportations de biens et de services devrait afficher un accroissement de 9% au lieu de 8% en 2023. En parallèle, les importations de biens et services en volume devraient connaître une progression de 8% contre 7,4% en 2023. Au final, la contribution de la demande extérieure nette à la croissance économique en 2024 devrait rester négative de l’ordre de 0,2 point.
Tenant compte de l’allégement des pressions sur les cours des matières premières sur le marché international qui devrait bénéficier à la réduction de la facture énergétique, l’évolution de la valeur des importations devrait atteindre 2,8% au lieu de -2,7% en 2023.
A noter que le déficit en ressources devrait s’atténuer à 9,8% du PIB au lieu de 10,4% en 2023, alors que le déficit du compte courant devrait s’alléger pour atteindre 0,4% du PIB au lieu de 0,6% en 2023.