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Ce déficit tient compte d'un solde positif de 20,6 MMDH dégagé par les comptes spéciaux du Trésor (CST) et les services de l’Etat gérés de manière autonome (SEGMA), a indiqué la Trésorerie Générale du Royaume (TGR).
Rappelons qu’il avait atteint 24,7 MMDH à fin août 2022 compte tenu d’un solde positif de 28 MMDH dégagé par les CST et les SEGMA, comme l’a relevé la TGR dans son bulletin mensuel de statistiques des finances publiques (BMSFP) du mois d’aout 2023.
Dans le détail, la même source indique que les recettes ordinaires brutes ont augmenté de 6,6% (+12,8 MMDH) pour s’établir à 204,8 MMDH contre 192,1 MMDH à fin août 2022.
D’après la TGR, cette évolution « s’explique par l’augmentation des impôts directs de 6,7%, des droits de douane de 4,5%, des droits d’enregistrement et de timbre de 12,4% et des recettes non fiscales de 31,4%, conjuguée à la baisse des impôts indirects de 0,2% ».
En hausse de 3,9% (+6,8 MMDH), les recettes fiscales brutes se sont chiffrées à 179,7 MMDH contre 173 MMDH à fin août 2022 suite à la baisse des recettes douanières de 3,3% et à la hausse de la fiscalité domestique de 7,8%.
Pour leur part, les recettes non fiscales ont été de 25,1 MMDH contre 19,1 MMDH un an auparavant, en augmentation de 31,4% ou +6 MMDH, a noté la Trésorerie générale dans son bulletin.
L’organisme public attribue cette progression notamment à « l’augmentation des versements des comptes spéciaux du Trésor au budget général (10.257 MDH contre 8.632 MDH), des recettes de monopoles (9.824 MDH contre 7.111 MDH), des fonds de concours (1.158 MDH contre 802 MDH) et des recettes en atténuation des dépenses de la dette (942 MDH contre 323 MDH) ».
En ce qui concerne les engagements de dépenses, y compris celles non soumises au visa préalable d’engagement, les données publiées par l’organisme public montrent qu’ils se sont élevés à 479,1 MMDH à fin août 2023.
Pour TGR, cela représente « un taux global d’engagement de 61% contre 59% à fin août 2022 et un taux d’émission sur engagements de 87% contre 85% un an auparavant », indique-t-elle dans son rapport.
En augmentation de 21,4% par rapport à leur niveau à fin août 2022, les dépenses émises au titre du budget général se sont de leur côté élevées à 333,8 MMDH à fin août 2023, souligne-t-on dans le bulletin.
L’explication de cette évolution se trouve dans « l’augmentation de 6,4% des dépenses de fonctionnement, de 19,2% des dépenses d’investissement et de 71,6% des charges de la dette budgétisée », a indiqué la même source.
De ce document, il ressort en outre que les recettes des comptes spéciaux du Trésor ont atteint 100,3 MMDH et que celles-ci tiennent compte des versements reçus des charges communes d’investissement du budget général pour 18,5MMDH contre 19,4 MMDH à fin août 2022.
Il est à noter que les dépenses émises ont été de 80,6 MMDH et qu’elles intègrent la part des CST au titre des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux pour 2,3 MMDH, a fait savoir la TGR notant que le solde de l’ensemble des comptes spéciaux du Trésor s’est ainsi élevé à 19,7 MMDH.
Quant aux recettes des services de l’Etat gérés de manière autonome, les données recueillies suggèrent qu’elles ont connu une hausse de 24,5%, après avoir atteint 1.781 MDH à fin août 2023, contre 1.431 MDH un an auparavant, tandis que les dépenses ont parallèlement progressé de 4,7% en s’établissant à 900 MDH contre 860 MDH un an auparavant.
Alain Bouithy