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Le covoiturage, un remède à la congestion du transportUne niche qui gagnerait à être plus exploitée Nezha Mounir
Mardi 31 Décembre 2013
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Aller au lycée, à l’université, au travail, ou tout simplement voyager entre amis, des activités qui peuvent se faire aisément en partageant le même moyen de transport. Une façon de se rendre service mutuellement surtout dans le milieu scolaire. Des parents plus disponibles se relayent à tour de rôle pour s’occuper des bambins ; une sorte d’échange de bons procédés. C’est ce qu’on appelle communément le covoiturage. Mais cette pratique placée dans un autre moule devient plus structurée et du coup méconnue de la plupart des Marocains car à peine émergente. Quelle est la nouveauté ? Cette dernière consiste à mettre en relation un conducteur et des passagers, qui ne se connaissent pas initialement, dans le but d’effectuer un trajet commun. C’est une solution alternative face à la défaillance du système de transport. En effet, le parc automobile marocain croît tous les ans avec son lot de désagréments, à savoir embouteillages, pollution, accidents de la route sans oublier le stress des conducteurs. De par l’acuité du problème de transport dans le quotidien des citoyens, il y a de très fortes chances pour que ce mode de déplacement connaisse beaucoup de succès. Tout le monde y trouve son compte. Les conducteurs économisent de l’argent sur leurs trajets et font connaissance avec de nouvelles personnes, et les passagers se déplacent moins cher, en toute confiance et en toute convivialité. Les prévisions sont très prometteuses notamment grâce aux réseaux sociaux qui s’attellent à rapprocher les intéressés. En effet, plusieurs initiatives ont déjà été lancées dans ce sens. C’est dans ce cadre que s’inscrit la création du site Markoub qui a été officiellement lancé le 1er mai 2013. Il a connu depuis, une ascension remarquable. Avec plus de 15.000 visiteurs par mois, il est actuellement de loin le premier site de covoiturage national et international du Royaume. Le principe est d’offrir une plate-forme de rencontre gratuite aux covoitureurs. Le paiement se fait à la fin du trajet directement entre le conducteur et les passagers. Désormais, ce site est devenu un véritable réseau social qui regroupe la communauté des covoitureurs et voyageurs marocains. En parallèle, et pour ne citer que celle-ci, deux pages Facebook: Covoiturage Maroc et Dinim3ak sont également opérationnelles Mais s’il y a un créneau à exploiter plus profondément,c’est bien celui du transport urbain notamment au niveau scolaire comme en a fait la remarque cette jeune maman : « Mes enfants sont inscrits dans une école publique qui ne dispose évidemment pas de moyen de transport. C’est le calvaire au quotidien pour se déplacer. Entre stress et dépenses, on ne se retrouve plus ». et d’ajouter : « Vivement que le covoiturage soit structuré et s’implante dans notre société ». Ailleurs, le covoiturage est devenu une pratique assez courante depuis des années déjà. Ainsi, cette pratique a été soutenue, dès les années 80, par des associations telles que Taxistop en Belgique, Allostop en France. Elle s’est développée aussi en Allemagne et aux Etats-Unis. Internet a beaucoup contribué à l’émergence de cette pratique parce qu’il facilite la prise de contact entre les gens. Plusieurs pays s’inscrivent déjà dans la vague du covoiturage en mettant en place des aires de stationnement servant de points de chute, des voies réservées en cas d’embouteillage. Au Canada par exemple, toutes les autoroutes importantes autour des agglomérations comme Montréal, Toronto et Vancouver ont des voies réservées aux véhicules à occupation multiple.
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