-
Les bidasses d'Alger accouchent d'une ânerie de trop: Le visa pour tout Marocain désireux de se gargariser de "l'Eldorado" algérien
-
Partenariat Maroc-ONUCT. Un engagement continu pour la sécurité et la stabilité en Afrique
-
Le PM palestinien salue les efforts soutenus de Sa Majesté le Roi en faveur de la cause palestinienne
-
Mise en avant à New York de la vision de SM le Roi pour le développement de la coopération Sud-Sud
-
Le CSEFRS publie son rapport annuel au titre de l'année 2023
Même si Mohamed Bourrahim, adjoint au maire de Casablanca, chargé de la mobilité n’y a pas fait allusion dans une déclaration à Libé, il y a, néanmoins, affirmé que ledit Conseil prépare depuis un an un nouveau cahier des charges concernant ce secteur.
«Ce nouveau cahier des charges sera fin prêt avant 2019, la date de l’expiration contrat avec M’dina Bus», a souligné la même source. Et d’ajouter que des appels d’offres internationaux seront lancés au plus tard au début de l’année 2018.
Il nous a expliqué que le nouveau cahier des charges va prendre compte de tous les problèmes dont souffre le secteur du transport public dans une grande ville comme Casablanca (problématique environnementale, complémentarité avec le Tramway,..).
Il nous a, par ailleurs, assuré que le comité de suivi qui est le seul organe habilité à prendre les décisions, car il se compose des 11 communes de Casablanca, de M’dina Bus et du ministère de l’Intérieur, n’a pas tenu de réunion entre 2008 et 2016.
«Ce comité n’a tenu aucune réunion depuis 2008. Lorsque nous avons été élus en 2016, nous en avons organisé une et nous nous sommes rendu compte qu’il y avait beaucoup de problèmes.
La société délégataire accusait la commune de Casablanca de ne pas avoir respecté ses engagements en luttant contre le transport clandestin et en aménagement des couloirs dédiés à la circulation des bus, etc.
Nous leur avions rétorqué qu’elle n’a pas respecté les engagements inscrits dans le contrat de gestion déléguée signé en 2004», particulièrement en ce qui concerne les investissements.
Sur ce point, le dernier rapport de la Cour des comptes au titre de l’année 2015 avait épinglé M’dina Bus de ne pas avoir tenu ses promesses d’investissement.
Pour preuve, sur les 772 millions de DH promis entre 2009 et 2014, seuls 248 millions ont été investis, soit à peine 32% des engagements.
De surcroît, cette société n’a investi que 176,6 millions de DH dans l’acquisition de nouveaux autobus, ce qui est largement inférieur aux 729,5 millions de DH prévus dans le contrat. Mais plus grave encore, selon le rapport de la Cour régionale des comptes de Casablanca-Settat, c’est que l’acquisition de 135 bus a été financée par un emprunt bancaire, ce qui n’est pas prévu par le contrat.
M’dina Bus s’était également engagée à acquérir 125 véhicules usagés en 2004 et 45 en 2005 et de les retirer progressivement de la circulation à partir de 2009, mais elle a manqué à sa promesse.
«Nous avons fait un audit», a assuré Mohamed Bourrahim. Et de préciser : «Malheureusement, nous n’avons pas été satisfaits des résultats étant donné que le bureau d’étude chargé de l’audit a auditionné seulement les responsables de M’dina Bus».