
Pour la première fois depuis le début du conflit déclenché le 15 mars 2011 par une révolte populaire réprimée par le régime, deux obus de mortier "ont été tirés par des terroristes en direction de l'enceinte sud du palais Techrine, faisant des dégâts matériels", selon l'agence officielle Sana.
Ils sont tombés devant deux hôpitaux, distants de quelques centaines de mètres de l'enceinte du palais, dans l'ouest de la capitale.
Les troupes du régime repoussent depuis des mois les tentatives des rebelles d'entrer dans Damas, place forte du pouvoir, et bombardent par air et à l'artillerie lourde les poches de résistance rebelles à la périphérie. Plus au nord, à Alep, au moins 31 personnes, dont 14 enfants et cinq femmes, ont été tuées et des dizaines blessées par la chute d'un missile sol-sol lundi soir sur le quartier populaire de Jabal Badro, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Dans cette même province âprement disputée, des renforts militaires sont arrivés à Tal-Aran (sud-est) pour contenir les rebelles qui se sont emparés la semaine dernière de plusieurs bases aériennes dans la région, a rapporté l'OSDH.
La violence dans le pays mardi a causé la mort de 100 personnes, en majorité des civils, selon un bilan provisoire de l'OSDH.
Dans l'ouest du pays, l'un des deux avions russes ayant atterri à Lattaquié a évacué une centaine de Russes, essentiellement des femmes et des enfants venant de différentes villes de Syrie, selon des responsables cités par les médias russes.
En raison de la guerre, le nombre de personnes qui ont besoin d'aide en Syrie a quadruplé depuis un an (4 millions), alors que plus de 857.000 personnes ont fui le pays pour se réfugier à l'étranger, selon l'ONU.