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"Comme la photographie, le cinéma commence à se démocratiser grâce au numérique", a estimé Porumboiu en marge du lancement de son troisième film, "Quand le soir tombe sur Bucarest ou Métabolisme".
Aujourd'hui, "il peut y avoir des projets géniaux faits par des +amateurs+. C'est un art qui se rafraîchit beaucoup, qui s'ouvre beaucoup sur les réseaux sociaux", a insisté le cinéaste récompensé à Cannes par une Caméra d'or en 2006 pour "12H08 à l'est de Bucarest" et par le prix du jury de la section Un Certain Regard en 2009 pour "Policier, adjectif".
M. Porumboiu a été récemment choisi par le New York Times comme l'un des 20 jeunes réalisateurs à suivre dans le monde.
"On expérimente beaucoup dans le cinéma à présent", poursuit M. Porumboiu en se réjouissant de vivre dans un monde "où il existe une demande importante pour de nombreux types de films", des grosses productions américaines aux films d'art et d'essai roumains.
Les canaux de diffusion variés, des festivals aux sorties en salles en passant par l'Internet permettent une diffusion plus large, y compris de films venus de "cultures dites mineures" comme la Roumanie, dit-il.
Le dernier long-métrage de Corneliu Porumboiu évoque, à travers l'histoire d'une metteur en scène qui a une aventure avec une actrice jouant un second rôle, les confusions, les tâtonnements et le questionnement de l'être humain face à la vie.
Comme dans ses précédents films, les dialogues se basent sur l'absurde et l'humour.
Dans de longs plans-séquences, la caméra posée surprend la vie qui se déroule dans des espaces bien construits, évoquant le théâtre.
Lancé au Festival de Locarno, le film participera au New York Film Festival (27 septembre - 13 octobre).