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Si aucun film marocain ne figure cette année en compétition officielle, les deux responsables du festival se disent globalement satisfaits de la participation marocaine qu'il faut juger sur plusieurs années, dans un entretien croisé exclusif à la MAP, en marge du festival qui s'est ouvert mercredi à Cannes (Sud de la France).
"On aime beaucoup les cinéastes marocains, on est très attentif à tout ce qui se passe au Maghreb et bien évidemment au Maroc", a affirmé Gilles Jacob assurant que le cinéma marocain "est un cinéma qui a plein d'avenir, en ébullition".
"On aime le cinéma marocain, on aime surtout les efforts faits par le Maroc, le gouvernement, les professionnels, les passionnés à travers les festivals (Marrakech, la Cinémathèque de Tanger), qui font que le Maroc est devenu un pays sur la carte du cinéma mondial", a souligné, de son côté, Thierry Frémaux, en charge de la sélection officielle.
Pour la sélection de cette année, il reconnaît une participation relativement faible par rapport à l'édition précédente, avec un seul film ("C'est eux les chiens" de Hicham Lasri) retenu dans une section parallèle, celle de la sélection de l'Association du cinéma indépendant pour sa diffusion (ACID).
"Mais il ne faut pas juger une sélection sur une année, il faut juger Cannes et la présence d'un pays comme le Maroc sur plusieurs années. L'année dernière, c'était une proportion formidable, aussi par rapport aux films produits au Maroc, et nous sommes heureux de le voir aussi bien représenté", a-t-il affirmé, avant de lancer: "On va se retrouver l'année prochaine et peut-être on vous dira que cette année il y a beaucoup de films marocains".
La première participation avec un drapeau marocain au Festival de Cannes remonte à 1952 avec le film "Othello", tourné à Essaouira, du réalisateur Orson Welles en compétition officielle, alors que le premier film marocain à concourir dans la section "Un Certain Regard" était celui d'Ahmed Maanouni "Alyam , Alyam" (O les jours) en 1978, l'année de sa création.