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C’est dans plus de 140 éditions de festivals étrangers que le Maroc était présent l’année dernière et la meilleure performance du cinéma marocain a été réalisée en 2012 où le total des prix décernés aux films marocains a atteint le record de 65 prix, a ajouté M. Zinoun qui intervenait dans le cadre du panel ‘’Cinéma et culture’’ lors d’une conférence autour du thème ‘’Le Portugal et le monde arabo-musulman contemporain’’.
En plus de son rayonnement à l’international, a ajouté le cinéaste, le cinéma marocain connaît aussi en interne une réussite qui se manifeste par une multitude de manifestations cinématographiques nationales dont le Festival international du film de Marrakech qui bénéficie d’une aura internationale.
Le cinéma marocain connaît une véritable dynamique due en grande partie au soutien apporté par le Fonds d’aide et l’arrivée d’une nouvelle génération de jeunes réalisateurs audacieux et souvent talentueux, a-t-il encore affirmé.
Tout en relevant le rythme croissant de la production de longs et courts métrages, il a souligné que ce résultat place aujourd’hui le Maroc en 2ème position dans le continent africain après l’Egypte.
Les films produits dont 22 en 2012, sont le reflet d’un pays ouvert culturellement et se caractérisent par une variété thématique, une singularité créative et une bonne qualité technique, a dit le cinéaste, ajoutant qu’ils témoignent d’un talent certain et dénotent une évolution positive dans le choix des thèmes qui en disent long sur la réalité du pays et où chaque réalisateur reste fidèle à sa ligne cinématographique. ‘’Le Maroc actuel a compris que la seule arme pour contrer l’obscurantisme, c’est la culture et l’on assiste à une profusion de festivals à travers le royaume’’, a souligné le metteur en scène.
Chorégraphe de renommée internationale, Lahcen Zinoun a travaillé avec de très grands chorégraphes et en 1978, il a créé avec son épouse une école de danse et une compagnie ‘’le Ballet-Théâtre Zinoun’’ dont sortent de nombreux danseurs.
Egalement attiré par le 7ème art, Lahcen Zinoun travaille comme chorégraphe sur de nombreux films. En 1991, il réalise son premier court métrage pour le spectacle ‘’Flagrant délire’’. Suivront trois autres courts métrages, ‘’Silence’’ en 2001, ‘’Piano’’ en 2002 et ‘’Faux pas’’ en 2003.