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Depuis son avènement, le cinéma contribue à dénoncer les violations des droits humains : guerre du Viêt Nam, Apartheid, esclavage, exclusion des minorités, stigmatisation des immigrés et des réfugiés, ne sont que quelques-unes des situations dont le cinéma s’est emparé pour bousculer les idées reçues, lutter contre l’indifférence, refuser l’inacceptable et stimuler les esprits. Aujourd’hui, certaines de ces situations ne sont plus qu’un souvenir, d’autres sont apparues et beaucoup demeurent et sont au centre d’intérêt de courts et longs métrages.
Dans ce contexte, les deux villes colombiennes de Bogota et Medellín abriteront du 1er au 29 septembre prochain, « Le Cycle cinéma marocain et droits de l’Homme », sous le thème « Après Tanger: le Maroc aujourd’hui». Fruit d’un partenariat entre plusieurs entités marocaines et colombiennes, notamment le Conseil national des droits de l’Homme, le CCM, l’Université Mohammed V de Rabat, le ministère de la Culture de Colombie, la Cinémathèque de Bogota, les Mairies de Bogotá et Medellín, ainsi que les universités Tadeo et Antioquia, le Cycle cinéma et droits de l’Homme est «une réflexion conjointe du Maroc et de la Colombie sur la mémoire historique et les processus politiques réciproques», indiquent les organisateurs dans un communiqué. «Ce cycle vise à rompre avec les stéréotypes et faire connaître le nouveau cinéma marocain, libéré des peurs et tabous, et engagé avec les droits de l’Homme, la démocratie et la modernité. Il s’agit de films qui racontent des histoires sans préjugés, ni plis idéologiques, et qui développent une esthétique marquée par un réalisme implacable, en transformant les asymétries sociales, culturelles et politiques en sujet de réflexion éthique sur le Royaume du Maroc et son avenir», lit-on dans ledit communiqué.
Les projections programmées lors de cette manifestation cinématographique seront accompagnées de débats et ateliers, auxquels participeront, aux côtés des comédiens Mouna Fettou et Younes Megri, de célèbres cinéastes marocains de la trempe de Narjiss Nejjar, Noureddine Lakhamari, Mohamed Abderrahman Tazi, ou encore Faouzi Bensaidi, ainsi que des réalisateurs colombiens, notamment María Gamboa, Oscar Ruiz Navia et Priscila Padilla. Prendront part également aux débats Said Amzazi, président de l’Université Mohammed V de Rabat, Sarim Fassi Fihri, directeur du CCM, Amina Bouayach, secrétaire générale du FIDH, Moustapha Iznasni, membre du CNDH, en plus de quelques académiciens et militants colombiens. Les participants à ce cycle de cinéma pourront, par ailleurs, visionner des films comme «Les yeux secs», «Nos lieux interdits», «Casanegra», «Les Chevaux de Dieu», «L’Orchestre des aveugles», «Rock the Casbah», ou encore «De Tinghir à Jerusalem : Les échos du Mellah».
Convaincus que le cinéma peut apporter une contribution considérable dans la défense des droits de l’Homme, les organisateurs de ce cycle ambitionnent d’encourager les interactions entre 7ème art et droits humains et voient dans cette manifestation un appui pour la défense de leur cause.