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Ce document de l'ONU circulant dans les missions diplomatiques a été remis à l'Associated Press par un diplomate étranger. Les Nations unies ont refusé de rendre public le bilan humain des combats qui font rage entre l'armée régulière et les séparatistes tamouls.
Alors que l'armée gouvernementale, tout comme les Tigres tamouls, nient viser des civils, ce document de l'ONU précise que depuis le 20 janvier dernier 6.432 civils ont été tués et 13.946 ont été blessés. Le Sri Lanka a demandé jeudi l'assistance de la communauté internationale pour venir en aide aux 100.000 civils qui ont fui la zone de guerre, où s'affrontent armée gouvernementale et séparatistes tamouls. Par ailleurs, Velupillai Prabhakaran, chef des rebelles des Tigres tamouls, est toujours aux côtés de ses combattants, encerclés par l'armée du Sri Lanka, dans un étroit périmètre au nord de l'île, a assuré vendredi un responsable militaire. Selon un porte-parole des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), qui s'est rendu mercredi aux troupes gouvernementales, le chef des Tigres s'apprête à livrer une dernière bataille, a indiqué le général Shavendra Silva à des journalistes.
Le porte-parole des Tigres a assuré "que Prabhakaran vivait à l'intérieur (du périmètre où sont retranchés les Tigres, Ndlr) et qu'il resterait jusqu'au dernier moment", a ajouté le général. "Mais, même à la dernière minute, il tentera de s'échapper", a précisé le général qui dirige l'offensive contre les rebelles. De nombreux combattants rebelles veulent se rendre, a ajouté le général, qui s'exprimait devant des journalistes transportés par avion à Kilinochchi, l'ancienne "capitale" politique des Tigres tamouls, dans le nord du pays, à 330 km de la capitale du Sri Lanka, Colombo. Selon l'armée, les derniers combattants rebelles sont retranchés dans une bande côtière de 10 km2 où sont également retenus des milliers de civils. Selon Catherine Bragg, sous-secrétaire générale de l'ONU pour les affaires humanitaires, environ 50.000 civils sont coincés dans la zone des combats entre les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE) et l'armée sri-lankaise.
Mme Bragg a également indiqué jeudi que le nombre de personnes ayant pu rejoindre les camps de réfugiés installés hors de la zone des combats avait désormais atteint quelque 95.000 personnes, soulignant que les chiffres dont dispose l'ONU étaient "des estimations, pas des nombres exacts". L'armée du Sri Lanka estime à entre 15.000 et 20.000 le nombre de civils toujours pris au piège dans l'étroit périmètre où les rebelles tamouls sont encerclés.