-
Afghanistan: 46 morts dans des frappes aériennes pakistanaises
-
A Bethléem, un Noël assombri pour la deuxième année par la guerre à Gaza
-
Frappe aérienne sur la région de Baalbeck malgré la trêve avec Israël
-
Le nouveau pouvoir syrien annonce un accord avec les groupes armés pour leur dissolution
-
Plus de 25.000 Syriens sont rentrés en Syrie depuis la Turquie en 15 jours
"La colonisation agressive à l'oeuvre depuis deux ans sous les incitations et les encouragements de certains ministres du gouvernement Netanyahu est une violation manifeste du droit international", a déclaré M. Barrot.
"Entendre aujourd'hui qu'il faudrait coloniser le nord de Gaza, c'est évidemment quelque chose qui me choque, et c'est un propos extrêmement grave qui nuit à la seule solution susceptible de garantir durablement à Israël la paix et la sécurité, c'est-à-dire la solution à deux Etats", a poursuivi le ministre.
Il a rappelé que Paris avait pris des sanctions contre 28 colons extrémistes israéliens.
Les ministres d'extrême droite Itamar Ben Gvir et Bezalel Smotrich, qui défendent et mettent en oeuvre la colonisation en Cisjordanie occupée, sont également partisans de la recolonisation d'une partie de la bande de Gaza, où la guerre d'Israël contre le Hamas fait rage depuis plus d'un an.
En 2005, Israël s'était retiré de la bande de Gaza, détruisant les colonies sur place et délogeant environ 8.000 Israéliens qui y vivaient.
Le retour éventuel d'une présence civile juive dans ce territoire où vivent 2,4 millions de Palestiniens a été rejeté par Benjamin Netanyahu mais il est évoqué par les ministres les plus radicaux du gouvernement et certains élus du Likoud, le parti du Premier ministre.
Evoquant la guerre en cours à Gaza, M. Barrot a réitéré la nécessité d'un "cessez-le-feu immédiat".
"La mort de Yahya Sinouar (le chef du Hamas, cerveau du 7 octobre, ndlr), doit être le moment de tourner la page de ces opérations militaires à Gaza", a-t-il dit.
"Trop de civils ont péri, trop de destructions ont eu lieu. Ce qui s'est passé depuis un an à Gaza est dramatique et cela doit cesser", a-t-il martelé.