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Dans un communiqué, qui fait suite à un avertissement similaire le 21 août de Washington, Londres et Paris, Antonio Guterres souligne aussi que “toute utilisation d’armes chimiques est totalement inacceptable”.
“Le secrétaire général appelle urgemment le gouvernement syrien et toutes les parties à faire preuve de retenue et à se focaliser sur la protection des civils”, ajoute le communiqué.
M. Guterres demande aux garants des accords d’Astana (Russie, Turquie et Iran) “de multiplier leurs efforts pour trouver une solution pacifique à la situation à Idleb”, précise le texte. Il appelle à nouveau toutes les parties à “prendre toutes les mesures possibles pour sauver les vies de civils, permettre la liberté de mouvement, et protéger les infrastructures civiles, dont les installations médicales et scolaires”.
Selon les Occidentaux, quelque 3 millions de personnes sont menacées dans la province d’Idleb, frontalière de la Turquie et dernier fief insurgé du pays.
Une offensive de Damas, qui veut récupérer le contrôle de la province avec le soutien de la Russie, pose la question du mélange explosif dans la province entre populations déplacées, rebelles modérés et islamistes radicaux.
Lors d’une réunion à huis clos demandée par la Russie sur Idleb mardi, Moscou, sans fournir de preuves, a réaffirmé que des Casques blancs préparaient une attaque chimique sur Idleb, selon des diplomates qui ont jugé ces affirmations “très bizarres”.
Les Occidentaux estiment que ces allégations visent à détourner l’attention de l’offensive militaire syrienne qui se prépare. Selon les mêmes sources, ces mêmes Occidentaux ont transmis au Conseil de sécurité les noms des commandants syriens et de leurs régiments impliqués dans les préparatifs de l’offensive à Idleb, qui pourraient être tenus pour responsables en cas d’attaques contre des civils.
Lors d’une réunion publique mardi sur la Syrie, la Russie avait démenti toute éventualité d’une attaque chimique qui serait le fait du gouvernement syrien à Idleb. “Les forces armées syriennes n’ont pas d’armes chimiques et n’entendent pas en utiliser”, a affirmé l’ambassadeur russe à l’ONU, Vassily Nebenzia.
Par ailleurs, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a estimé mercredi que le territoire tenu par les rebelles dans la région d’Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, était un “abcès purulent” qui devait disparaître.
Le ministre, qui s’exprimait après un entretien à Moscou avec son homologue saoudien, Adel bin Ahmed al Djoubeïr, a affirmé que les “terroristes” qui tiennent la région d’Idleb se servaient de civils comme boucliers humains.
“Il s’agit du dernier foyer des terroristes qui cherchent à profiter du statut de ‘zone de désescalade’ accordé à la région, qui veulent prendre en otage la population, en faire des boucliers humains, et soumettent à leur volonté des groupes qui seraient prêts à dialoguer avec le gouvernement”, a dit le chef de la diplomatie russe.
“Donc, à tous les points de vue, cet abcès purulent doit être éliminé” a-t-il ajouté.