Serait-ce une bonne chose pour le concours local ? En tout cas, une telle situation ne pourrait que servir, sans avantager outre mesure, le cadre national appelé plus que jamais à saisir cette opportunité pour faire valoir son talent et son savoir-faire.
Dans un passé récent, les techniciens du terroir ne manquaient pas dans leurs déclarations de tenir pour responsables les dirigeants de clubs qui préféraient s’attacher les services de techniciens étrangers, même si ces derniers, à quelques exceptions près, sont bien loin d’être des entraîneurs de renommée internationale.
L’on verra donc quelle tournure prendra cette phase retour «pensée» par des entraîneurs marocains. Décidément, leur mission ne sera pas une simple sinécure, puisque connaître la mentalité du joueur, du dirigeant et du supporter ne suffit pas pour faire du bon travail. Sauf qu’un élément dans son décor dispose de plus d’atouts de pouvoir réussir, à condition de s’investir pleinement dans sa tâche, tout en baignant dans une ambiance saine où toutes les parties prenantes du club se trouvent sur la même longueur d’onde.
Loin de tout chauvinisme, l’on ne peut que souhaiter bon vent aux nouveaux patrons des clubs de l’élite, dont certains sont connus et reconnus, et d’autres sont en quête de se faire un nom et un palmarès. D’ailleurs, lors de la précédente saison, les consécrations ont été l’œuvre d’entraîneurs marocains, à savoir Zaki et Fakhreddine pour le championnat avec le Wydad de Casablanca et Ammouta pour la Coupe du Trône et la Coupe de la Confédération africaine de football avec le FUS de Rabat.