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"Les raids ont repris dimanche matin, avec deux frappes contre le secteur de Chifouniya, à la périphérie de Douma", la grande ville de la Ghouta orientale, a précisé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Sept jours de frappes aériennes et de tirs d'artillerie dans la Ghouta ont tué 519 civils, dont une centaine d'enfants, selon l'OSDH.
Cette zone, dernier bastion rebelle aux portes de Damas, est la cible depuis le 18 février d'une opération militaire d'envergure du régime.
Le Conseil de sécurité a adopté samedi une résolution réclamant "sans délai" un cessez-le-feu humanitaire d'un mois en Syrie pour permettre la livraison d'aide humanitaire et l'évacuation des blessés graves.
Le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, a par ailleurs rapporté des tirs de roquettes et d'artillerie sur au moins trois localités de la Ghouta orientale, notamment la ville de Douma.
Un correspondant de l'AFP présent à Douma pouvait entendre des raids aériens et des tirs d'artillerie.
M. Abdel Rahmane a aussi indiqué que des "affrontements entre les forces du régime et le groupe rebelle Jaich al-Islam" avaient lieu "dans le sud de la Ghouta" orientale. Des combats de ce type se déroulent quotidiennement sur le front, a-t-il toutefois expliqué.
La campagne de bombardements du régime sur la Ghouta orientale, d'une rare intensité même pour un pays ravagé depuis 2011 par une guerre qui a fait plus de 340.000 morts, a été lancée en prélude à une offensive terrestre pour reprendre cette région qui a échappé à son contrôle peu après le début du conflit.
Mohamed Allouche, un responsable de Jaich al-Islam, un des deux principaux rebelles dans la Ghouta orientale, a fait état sur son compte Twitter de raids sur Chifouniya et de "tentatives d'assauts" du régime auxquelles les rebelles ont résisté.
Plusieurs trêves temporaires ont déjà été adoptées en Syrie. Leur entrée en vigueur et leur respect par les belligérants peuvent parfois prendre du temps et elles finissent souvent par voler en éclats.
Par ailleurs, l'Iran a annoncé dimanche que la banlieue de Damas tenue par les "terroristes" continuerait d'être attaquée, mais que, sur le reste du territoire syrien, l'Iran et la Syrie respecteraient la résolution des Nations unies instaurant une trêve de 30 jours en Syrie, rapportent les agences de presse iraniennes.
La trêve prévue ne s'applique pas aux djihadistes de l'Etat islamique, d'al Qaïda et du Front al Nosra.
"Nous respecterons la résolution sur le cessez-le-feu et la Syrie aussi. Des parties des environs de Damas, qui sont tenues par les terroristes, ne sont pas couvertes par le cessez-le-feu, et le nettoyage continuera là-bas", a déclaré le général Mohammad Baqeri, chef d'état-major de l'armée iranienne, selon l'agence de presse semi-officielle Tasnim.
"Comme le dit le texte (de la résolution onusienne), des parties de la banlieue de Damas, qui sont spécifiquement contrôlées par les terroristes du front al Nosra et d'autres groupes terroristes, ne sont pas assujetties au cessez-le-feu", a encore dit le général Baqeri, selon l'agence de presse publique iranienne Irna.