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La défense de M. Khodorkovski qui doit en principe rester en prison jusqu'en 2014, a demandé à la Cour suprême d'annuler les précédentes décisions de justice comme "infondées et illégales" et de le "libérer immédiatement".
"Je demande d'annuler le jugement", a déclaré M. Khodorkovki qui participe à l'audience depuis la colonie de Segueji (nord-ouest) par visioconférence. Ses parents sont présents dans la salle.
L'ex-dirigeant du géant pétrolier russe Ioukos, et son associé Platon Lebedev, détenus depuis 2003, avaient été condamnés en 2005 pour escroquerie et fraude fiscale à huit ans de camp.
Cette peine a été portée à 14 ans en décembre 2010 à l'issue d'un second procès pour vol de pétrole et blanchiment de 23,5 milliards de dollars, un total ensuite réduit de deux ans en appel, ce qui devait les maintenir en détention jusqu'en 2014.
Le parquet a demandé mardi de maintenir la condamnation.
"Il n'y a pas de raisons de changer la décision de justice contestée. Les arguments (de la défense) ont été à maintes reprises examinés par des tribunaux", a souligné un représentant du ministère public.
Fin juillet, l'ex-magnat du pétrole a remporté une victoire symbolique contre Moscou à la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH), son premier procès ayant été jugé "inéquitable" par les juges de Strasbourg.
La CEDH n'a toutefois pas reconnu la motivation politique de cette condamnation.
Avant son arrestation, M. Khodorkovski, outre un lobbying intense des intérêts de Ioukos au Parlement, finançait l'opposition russe et une puissante fondation dédiée au développement de la société civile.
Ses ennuis judiciaires avaient coïncidé avec la volonté affichée par Vladimir Poutine, arrivé au pouvoir en 2000, de mettre au pas les "oligarques" très influents au Kremlin dans les dernières années de la présidence de son prédécesseur Boris Eltsine.