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Le problème principal concerne les prélèvements fiscaux appliqués aux indemnités de départ volontaire, la dotation gratuite des cigarettes ainsi que la réduction des pensions de retraite.
Les retraités, au nombre de 1400, reprochent à la société son refus d'exécuter les jugements prononcés en leur faveur et ses tentatives d'entraver le prononcé de jugements identiques dans les affaires en cours.
A partir de 2004, Altadis a procédé à une vaste opération de licenciement de ces 1400 cadres et employés, déguisée en départ volontaire avec des indemnités des plus dérisoires et des prélèvements illégaux effectués sur leurs pensions qui sont loin de satisfaire leurs besoins et ceux de leurs familles.
Convaincus de la légitimité de leur cause, ces retraités ont obtenu gain de cause après un long combat judiciaire. Les jugements prononcés en leur faveur condamnent la société à leur restituer intégralement les prélèvements fiscaux dus, à leur concéder le droit de dotation gratuite des cigarettes et à leur octroyer le droit de bénéficier d'une pension complète à partir de la date de leur départ à la retraite. Croyant enfin pouvoir bénéficier de leurs droits, ils découvrent que cette situation a été malheureusement de courte durée. Et pour cause : Altadis refuse d’exécuter les jugements et ses avocats n’ont eu de cesse d’engager des procédures pour en retarder l’application, recourant en cela à toutes sortes de tentatives et manœuvres pour faire avorter l'application de la loi.
Pour justifier son refus, Altadis avance un argument peu convaincant voire infondé. A l’en croire, le cigarettier risquerait apparemment la faillite, en cas d’application de ces jugements. Mais de qui se moque-t-on ? Il n’est un secret pour personne que le chiffre d’affaires d'Altadis Maroc, filiale d'Imperial Tobacco, sur dix ans, montre bien que sa santé financière est plus qu’excellente. Avec un réseau de plus de 24.000 débitants répartis à travers le Royaume, l'opérateur historique semble indétrônable.
Il y a lieu de rappeler que ces retraités qui ne demandent que leur droit à une retraite décente et paisible ont organisé une série de protestations et tenu nombre de sit-in pour faire valoir leurs revendications, pourtant légitimes. Mais, malheureusement, Altadis persiste à faire la sourdre oreille et à nier les droits de centaines d’employés et cadres qui, des décennies durant, se sont dépensés à fond au service de la défunte Régie des Tabacs ou l’actuelle Altadis.
Ces retraités qui vivent dans des situations des plus déplorables, placent tous leurs espoirs dans les juges de la Cour de cassation pour faire valoir leurs droits et mettre fin à l’injustice dont ils sont victimes depuis une décennie.
Walid Doukkali