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La maladie qui, faute d’infos et d’études, semble-t-il, ne touche que les pays du Nord : au Maroc, à défaut de chiffres, elle n’est pas réellement référenciée ou répertoriée, en raison du désintéressement de la chose et d’une soi-disant sous-estimation du nombre de cas. Elle est même considérée comme une maladie rare par les soignants de l’autorité de notre santé. C’est ainsi que les morsures de tiques et leur incidence ne font donc pas comme sous d’autres cieux que le nôtre, l’objet d’une surveillance. Existe-t-elle seulement ? En tout cas le vecteur, Ixodes ricinus est certifié présent en Afrique du Nord même si aucun cas de maladie de Lyme n’a encore été documenté, que ce soit chez nous, en Algérie, en Tunisie ou en Egypte et en Libye. Aussi le plus urgent actuellement pour rester fidèle au fameux dicton ‘’mieux vaut prévenir que guérir’’ est d’admettre que la borréliose de Lyme peut dégénérer et devenir chronique et prendre des mesures adéquates à sa prophylaxie.
Qu’à cela ne tienne ! S’il est un fait avéré, c’est que l’agent pathogène (Borrelia burgdorferi) en plus de la maladie de Lyme est responsable de plusieurs infections plus ou moins dangereuses pour la santé de l’homme. Cette maladie chronique évolue en trois phases sachant en cela que le nombre de symptômes provoqués n'aide pas à sa reconnaissance. La première phase, survenant une à trois semaines après la morsure, n’est que cutanée. La seconde se manifeste par des atteintes neuro-méningées et articulaires tandis que la troisième associe la persistance de l’infection à des réactions inflammatoires et trouble le fonctionnement du système immunitaire. Le traitement repose essentiellement sur les antibiotiques. Il n’y a toujours pas à ce jour de vaccin disponible. Une antibiothérapie préventive et systématique est souhaitable chez l’enfant de moins de 2 ans et chez la femme enceinte après piqure de tique.
De là à nous priver, ici-bled, de randonnée en campagne ou en forêt, de jardinage ou de la présence de nos compagnons domestiques, il n’y a qu’un pas à ne pas franchir. Car en effet, même si la saison de ces bestioles bat son plein, et qu’elle est propice à la prolifération des chiques et des poux ou puces de chiens, il est dit, foi de nos responsables sanitaires, que ces arthropodes aient des velléités de migrants avec un déplacement accentué vers le Nord. Au Canada, aux Etats-Unis, en Europe dans les pays scandinaves, leur croissance sur le terrain est de quelque 50 kilomètres septentrionaux chaque année, et ce malgré les climats froids que pourtant ils n’apprécient guère. Un fait en partie lié au réchauffement climatique.