Un grand WAC et un formidable public, le résultat ne peut être que satisfaisant. Motivés à bloc et soutenus par quelque 50.000 spectateurs qui n’ont pas cessé de donner de la voix, les Rouges étaient décidés à gagner cette finale et à ne pas revivre le fâcheux scénario de 2011 lorsqu’ils étaient finalistes malheureux à Radès devant l’Espérance de Tunis.
Une confrontation tactique abordée pied au plancher par un National du Caire qui s’était créés deux occasions qui ont failli faire mouche. Laissant passer l’orage, les protégés de Houcine Ammouta ont saisi le moment opportun en vue de développer leur football, touchant le bois sur un tir dévié d’Abdelâdim Khadrouf. Une action qui a calmé les ardeurs d’un Ahly pour que le premier half se solde sur un nul blanc qui n’a fait que conforter les Casablancais.
Au cours de la seconde période, le Wydad a montré un visage offensif sans pour autant trop se découvrir, tactique idéale qui a perturbé les cartes de l’entraîneur du team adverse, Houssam El Badry. Bien en place et concentrés au maximum sur leur sujet, le scénario tant attendu allait se concrétiser à la 69ème minute de jeu. L’excellent Achraf Bencharki a, une fois encore, été un véritable poison pour l’arrière-garde d’Al Ahly, après avoir servi un bon ballon pour l’inévitable Walid El Karti qui sur un headding a ouvert la marque. Une hystérie s’est emparée du stade et l’aurait été davantage lorsque Ismail El Haddad a intelligemment glissé mais sa balle a été repoussée in extremis par le gardien d’Al Ahly. ça aurait été le K.O debout pour un National du Caire, mauvais perdant. Une équipe qui n’a fait aucunement honneur à son standing, critiquant à tort l’arbitrage alors qu’elle avait buté sur un Wydad des grands jours qui, au vu de sa campagne africaine, mérite amplement ce sacre qui tombe au bon moment, à une semaine du match décisif que disputera le Onze national contre la Côte d’Ivoire pour le compte de l’ultime journée des éliminatoires du Mondial 2018 en Russie.
Une consécration qui a comblé de bonheur les joueurs du WAC et cela s’est traduit dans leurs déclarations, à commencer par le capitaine Brahim Nekkach qui a fait savoir que « ce n’était pas une mince affaire de battre un adversaire de la trempe d’Al Ahly. Mais nous avons tenu absolument à ce titre qui récompense nos efforts consentis tout au long de la saison et qui honore le football national ».
Bref, la page de la Ligue des champions tournée, de belle manière s’entend, le WAC, en champion d’Afrique 2017, devra se focaliser sur le championnat national où il compte pas moins de six matches en retard. Sans omettre une autre échéance, le Mondial des clubs FIFA prévu en décembre prochain aux Emirats arabes unis avec comme adversaire d’entrée, l’équipe mexicaine de Pachuka (5 décembre).
Sacré Ammouta ! Un autre sacre dans l’escarcelle
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L'entraîneur marocain Houcine Ammouta a inscrit son nom en lettre d'or dans le palmarès de la Ligue des Champions d'Afrique de football, en devenant le premier coach national à remporter cette compétition, après la victoire méritée des siens par 1-0 en finale retour face aux Égyptiens d'Al Ahly, samedi soir au complexe sportif Mohammed V à Casablanca (1-1 à l'aller).
Le jeune technicien de 48 ans, connu pour sa discrétion et son sérieux, a réussi avec l'art et la manière sa quête du graal africain avec l'équipe casablancaise, qu'il a ramenée vers son deuxième sacre continental, aux dépens du club du XXè siècle, octuple championne d'Afrique.
Cette victoire ouvre à Ammouta grandes les portes du cercle bien fermé des entraîneurs ayant remporté les deux compétitions continentales majeures des clubs (Ligue des champions et coupe de la CAF), rejoignant ainsi l’Egyptien Mahmoud El-Gouhary et le Tunisien Faouzi Benzerti, deux monstres sacrés du football africain.
En 2010, Houcine Ammouta a réussi à arracher la Coupe de la Confédération avec le FUS de Rabat, lançant sur les chapeaux de roue une bien prometteuse carrière sur le banc. Il s'est également illustré avec le club qatari d’Al-Sadd, avec lequel il a enlevé plusieurs trophées.
Ce sacre permet aussi aux Rouge et Blanc de valider leur billet pour la Coupe du monde des clubs "Mondialito", qui aura lieu aux Émirats arabes unis, après les participations du Moghreb de Tétouan (2014) et surtout du Raja de Casablanca (deux fois), seul club arabe à avoir atteint la finale en 2013.