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Produit par Iñaki Núñez et Michelle d'Enrouleur, ce drame de 1h50 minutes sera projeté en clôture du cycle de cinéma : «Du papier au celluloïd» que l’institut Cervantès propose chaque mercredi.
Il s’agit de l’Opéra prima de l'auteur Chilien Luis Sepúlveda, tourné au cinéma avec son propre scénario, sous la direction de l'australien Rolf de Heer. L’entrée sera libre.
L'histoire raconte la vie d’Antonio Bolivar (Richard Dreyfuss), qui s’est laissé convaincre par le mirage d'une propriété dans la forêt amazonienne, abandonné à sa chance. Sa femme ne tarde pas à mourir et bien que beaucoup quittent la forêt, lui il y reste.
Il a vécu avec les Indiens shuar (jíbaros), et connaît la forêt comme aucun blanc ne l'a fait. Il habite depuis quarante ans dans l'Idilio, un peuple perdu dans la région amazonienne. Il fait face à l'ennui et au décès en lisant des romans d'amour que lui fournit Rubicundo Loachamin (Hugo Weaving), le dentiste local.
La paix dont il jouit sera perturbée par l'arrivée d'un groupe de chasseurs riches, équipés d’armes modernes mais ignorants des lois de la jungle. On a tué les petits d'un jaguar qui se venge. Bolivar devra retourner dans la jungle pour chasser cet animal.
Le vieux qui lisait des romans d'amour est porté aux écrans avec une coproduction internationale dirigée par le néerlandais établi en Australie, Rolf de Heer (Hazme bailar mi canción, La habitación silenciosa) et dont le tournage a été effectué dans la Guyane française.
Le film est joué par Richard Dreyfuss (la tribu des Krippendorf); Hugo Weaving (Matrix), Timothy Spall (Evasión en la granja) et Cathy Tyson (Mona Lisa). Interviennent aussi les espagnols Federico Celada (Báilame el agua), Luis Hostalot (Nada en la nevera) et Guillermo Toledo (El otro barrio).
Signalons enfin que l'Institut Cervantès de Rabat clôture les huit films choisis, nés de l'adaptation littéraire, et continuera avec plus de cinéma en mars et avril prochains, dont le scénario sera le protagoniste du nouveau cycle.