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Platini, 61 ans, avait été suspendu 8 ans fin décembre 2015 par la justice interne de la Fifa pour un paiement de 1,8 M EUR reçu de Sepp Blatter, ex-président de la Fifa, sans contrat écrit.
Cette suspension, qui l'a empêché de briguer la succession de M. Blatter à la Fifa, a ensuite été réduite à 6 ans en appel puis à 4 ans par le Tribunal arbitral du sport (TAS) basé à Lausanne.
L'ancien capitaine des Bleus avait saisi le Tribunal fédéral suisse, qui siège aussi à Lausanne, pour contester cette suspension. Il pourrait désormais en théorie reprendre une activité liée au football à la fin 2019.
Blatter, 81 ans, a lui été suspendu pour 6 ans.
"Le Tribunal fédéral a examiné notre recours sous l'angle très restreint de l'interdiction de l'arbitraire", a commenté son avocat suisse Vincent Solari, dans un courriel à l'AFP.
Le tribunal "a estimé, dans ces limites étroites de cognition, que ni la motivation de la sentence arbitrale, ni la quotité de la sanction n'étaient insoutenables, ce qui a conduit au rejet du recours", a ajouté Me Solari.
Michel Platini "est évidemment très déçu par le fait que sa bonne foi n'a de ce fait pas pu être reconnue en raison du pouvoir d'examen très limité dont disposait le Tribunal fédéral, même si ce dernier a quand même posé quelques limites à l'étendue excessive de la sanction", a encore commenté son avocat.
Dans un communiqué, Michel Platini a indiqué qu'il avait "pris acte avec respect et sérénité de la décision du Tribunal fédéral suisse... (et) noté avec satisfaction la mise en garde du Tribunal à l'endroit de la Fifa, à propos du champ d'application de la sanction jugé comme potentiellement excessif".
L'ancien président de l'UEFA a ajouté qu'il "réserve ses droits pour continuer son combat auprès d'autres instances de justice".