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Auparavant, le Souverain a eu des entretiens avec Jared Kushner qui ont porté sur le renforcement du partenariat stratégique ancien, solide et multidimensionnel entre le Maroc et les Etats-Unis, ainsi que sur les évolutions et développements que connaît la région de l'Afrique du Nord et du Moyen Orient.
Ont pris part à cet iftar, du côté américain, Jason Greenblatt, représentant spécial pour les négociations internationales, et du côté marocain, le conseiller de S.M le Roi, Fouad Ali El Himma, et le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita.
Il convient de préciser que le gendre et conseiller de Donald Trump dont l’agenda comprend également une visite en Jordanie et une autre en Israël, est en quête d'appuis pour son plan de paix israélo-palestinien dont le volet économique doit être dévoilé fin juin à Manama, en l'absence des Palestiniens.
L'équation s'annonce donc particulièrement délicate, les Palestiniens boycottant l'administration américaine depuis que Washington a reconnu Al-Qods comme capitale d'Israël en décembre 2017.
Les Palestiniens ont, en effet, dénoncé avec force, par la voix de Saëb Erakat, secrétaire général de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), les tentatives visant à promouvoir "une normalisation économique de l'occupation israélienne de la Palestine".
"Notre objectif n'est pas d'améliorer les conditions de vie sous l'occupation, mais d'atteindre le plein potentiel de la Palestine en mettant fin à l'occupation israélienne", a-t-il martelé.
Bashar al-Masri, l'un des hommes d'affaires palestiniens les plus en vue, qui a travaillé avec des partenaires internationaux et en coopération avec Israël pour investir 1,4 milliard de dollars dans la construction de la nouvelle ville palestinienne de Rawabi, a lui aussi décliné l'invitation à la conférence.
Intitulé "De la paix à la prospérité", le rendez-vous de Bahreïn doit réunir, outre des responsables gouvernementaux, des représentants de la société civile et du monde des affaires.
S'il reste évasif sur le contenu de son plan, entouré du plus grand secret, Jared Kushner promet depuis plusieurs mois des idées nouvelles, soulignant que les approches traditionnelles n'avaient pas permis de parvenir à un accord.
Il refuse ainsi de parler de la solution dite "à deux Etats", israélien et palestinien, pourtant au cœur de la diplomatie mondiale depuis des années.
Quels pays participeront à la conférence de Manama, la capitale de Bahreïn, les 25 et 26 juin ? La question, cruciale pour le devenir de ce plan dont le contenu politique n'a toujours pas été dévoilé, fait l'objet d'intenses spéculations.
Le Maroc est un pays "ami et allié important" des Etats-Unis, a indiqué le représentant spécial américain pour les négociations internationales, Jason Greenblatt, exprimant sa reconnaissance à Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour "le partage de votre sagesse", à l'occasion de l’iftar offert mardi par le Souverain.
Dans un tweet, Jason Greenblatt s’est dit "honoré" d’avoir pris part à cet iftar.